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C'est un gars qui rentre dans un bar et qui dit: "salut, c'est moi !", mais en fait, c'était pas lui. ➸ Parthur #1

Sujet: C'est un gars qui rentre dans un bar et qui dit: "salut, c'est moi !", mais en fait, c'était pas lui. ➸ Parthur #1   04.09.21 16:27
Arthur D. Porter
House of Memories
Arthur D. Porter
Quoi ma gueule ? : C'est un gars qui rentre dans un bar et qui dit: "salut, c'est moi !", mais en fait, c'était pas lui. ➸ Parthur #1 Tumblr_p94vmflROS1wkzrjeo7_250
J'ai raconté : 83 fois ma vie et j'ai : 30 ans. On dit de moi que je ressemble à : Evan Peters . C'est cool ! Sinon dans le passé j'étais : Arthur Rimbaud . Dans le coin, j'habite à : le centre ville . Pour occuper mes journées, je suis : barman à l'opal bar et je remercie : tag pour l'avatar, anaphore pour la signa et disiz pour les lyrics. . J'ai rejoint le forum le : 29/05/2021
C'est un gars qui rentre dans un bar et qui dit: "salut, c'est moi !", mais en fait, c'était pas lui.
@Paul Evans & Arthur D. Porter

L'été allait doucement se terminer et les gens retournaient derrière leurs bureaux. Ce qui voulait dire, moins de monde en journée en bar. Cet été, Arthur n'avait pas vraiment pris de vacances. Au contraire, c'était une période où il devait encore plus bosser. Entre les touristes et les fidèles du coin, l'Opal Bar était souvent bondé. Le blondinet ne pourrait dire le nombre de mojito qu'il avait fait à la suite. Maintenant, en journée, l'endroit était calme. Mais plus pour longtemps. Il jeta un coup d'oeil à l'horloge accrochée au dessus du bar. 17h46. L'after-work allait bientôt commencé et les travailleurs allaient sortir de leur bureau pour glisser dans un pub, boire une bière avec leurs collègues pour rejoindre leur doux cocon familial. Il soupira, peu enchanté à cette idée. Il ne se sentait pas bien en ce moment, ayant l'impression de tourner en rond dans sa vie. Il sentait une boule d'angoisse monter en lui et savait qu'il devait faire attention s'il ne voulait pas que ça pète. Il passa une main dans ses boucles blondes et décida qu'il était temps qu'il se bouge, se devant de préparer le bar pour le flux de personnes qui n'allait pas tarder. Il secoua un homme endormi sur le comptoir avant de dire "Teddy, réveille toi. C'est bientôt l'after hour, tu vas te retrouvé écrasé si tu restes là.". L'homme grogna, sans pour autant bouger. Arthur haussa les épaules, tout en se disant que cela n'était pas son problème.

En vingt minutes, le bar était bondé. Notre protagoniste, remplissait des pintes de bières à tour de bras. Il faisait cela avec un tel automatisme, qu'il ne faisait pas vraiment attention à ce qui se passait autour de lui. Il écoutait la commande, remplissait un verre et prenait sa monnaie, répétant le même mécanisme encore et encore. Il regardait à peine les visages des personnes venant prendre leur commande.

Et pourtant, quand une nouvelle personne arriva, il leva la tête, ayant un drôle de sentiment. Cette voix grave lui sonnant vaguement familière. Et il ne s'était pas trompé. Il ne lui fallu pas longtemps pour le reconnaitre. Paul. Enfin oui et non. C'était lui, sans pour autant être le même qu'il avait connu. Mais... Il ressentait au fond de lui-même cette connexion, il reconnaissait ce regard mélancolique. Il l'avait temps recherché quand il s'était souvenu de sa vie passée. Totalement abasourdi, il laissa échapper le verre qu'il avait dans la main, son contenu se répandant sur le comptoir. Au moins, cela fit l'effet d'une décharge et il sortit de sa contemplation. "Merde !" Il sortit un torchon avant d'essuyer le bar, espérant que le bois ne soit pas trop imbibé de bière. "Je suis désolé..." Il continua à nettoyer le liquide, observant l'homme du coin de l'oeil, se demandant comment il pouvait l'aborder. Devait-il être direct ou tourner autour du pot ? Peut-être faire un mélange des deux. Il prit une grande inspiration, avant de dire "Dis moi Paul" En espérant que ce soit bien son prénom. "Tu ne me reconnais pas ?" Son coeur battait à tout rompre et résonnait dans ses tempes. Il attendait la réponse de son ancien amant. Mais quelle qu'elle soit, il savait que sa vie serait changée à tout jamais.


(c) nightgaunt
Sujet: Re: C'est un gars qui rentre dans un bar et qui dit: "salut, c'est moi !", mais en fait, c'était pas lui. ➸ Parthur #1   05.09.21 16:10
Invité
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Anonymous
AND IF OUR SOULS MEET AGAIN . . .
ft. Arthur Porter
Les sanglots longs des violons de l'automne blessent mon cœur d'une langueur monotone. Tout suffocant et blême, quand sonne l'heure, je me souviens des jours anciens et je pleure ; et je m'en vais au vent mauvais qui m'emporte deçà, delà, pareil à la feuille morte.
Les photos tombent lentement sur le bureau, sous les yeux de Paul. Il observe les différents clichés qu’il a développé, quelques jours plus tôt, dans sa chambre noire. Elles sont toutes fades, vides d’une lumière qu’il n’a pas su leur donner. Il ne s’agit pas là d’un manque de compétences, mais davantage un manque d’intérêt. Paul s’ennuie dans son travail, et ne trouve de force à se lever de son lit que parce que cela est nécessaire. L’amour qu’il porte à sa famille lui sert de moteur… Le sourire de ses enfants, le rire de sa femme.

Voilà une poésie qu’il apprécie écrire, sans pour autant qu’elle ne le fasse vibrer. Il y a quelque chose, tout au fond de son être qui est là, sombre et bavant. Il déborde de son cœur, aspirant la chaire, aspirant ses envies, aspirant ses désirs. Ses rires sont effacés, ses sourires sont oubliés… Seuls subsistent le mensonge, la sensation d’être là, sans tout à fait l’être. D’être la moitié de soi. Cela s’en ressent dans son travail, dans ses photos. Il parvient tout juste à feinter le bonheur pour que rien ne soit visible dans ses diapositives. Pourtant, tout cela manque de saveur, de beauté, d’art.

Paul noie ses ressentiments noirs dans l’alcool, le seul liquide assez fort pour emporter son esprit dans la sensualité de ses effluves. Le photographe s’allonge contre elles, épousant ses courbes, s’abreuvant de ses fragrances, s’enivrant de ses bras. Il est souvent trouvé à somnoler contre le comptoir du bar où il a l’habitude d’aller. Il est probablement catalogué d’alcoolique, jugé ou moqué. De cela, Paul n’en a cure. Il se perd dans la complexité de son cerveau, cherchant à comprendre ce qui ne tourne pas rond chez lui, pour quelle raison cette mélancolie est toujours là, dans son ombre, à attendre. Parfois, il vient la goûter, se perdre en elle sans trouver de moyen de remonter à la surface. Et d’autres fois, il l’enferme, l’empêchant de respirer, la frappant pour la voir disparaître. Mais chaque fois, elle revient… Encore, et encore.

Doucement, la portière de sa voiture claque dans son dos. Paul range les clés de son véhicule dans la poche de son pantalon en toile noir et observe le bar devant lui. Il a dit à sa femme qu’il devait rester encore tard au travail, le temps de développer ses clichés. Un mensonge qui dure depuis de très nombreux mois, et qu’elle n’a pas encore découvert. Il passe une main sur son visage, sa peau rappant la barbe drue qu’il a laissé pousser, ses doigts se lovant contre les poches sous ses yeux. Il est épuisé et même le sommeil ne parvient pas à le réparer. Il se met finalement à bouger, entrant dans le bar de sa démarche particulière. Une claudication due à une jambe abîmée par un ancien travail qui le passionnait. Il se laisse tomber sur l’un des tabourets, devant le bar, posant quelques billets dessus.


— Un whisky, serré, s’il-vous-plaît.

Il demande du bout des lèvres, en remontant son regard noisette sur l’homme devant lui. Son vis-à-vis est pris d’une maladresse, renversant le verre qu’il s’apprêtait à servir, déversant le tout sur le comptoir et éclaboussant ses doigts.


— Ce n’est rien.

Il le rassure en attrapant une serviette et s’essuyant les doigts. Il arque ensuite un sourcil à la question posée, surpris par l’intensité du regard que l’individu lui offre. Comment connaît-il son nom ? Lui a-t-il déjà donné auparavant ? Ses souvenirs sont souvent flous en ce qui concerne le bar, il n’en sort pas souvent avec toute sa tête.

— Je devrais ?

Il l’interroge en faisant courir ses pupilles sur son visage, essayant de se remémorer l’endroit où il a pu le voir. Mais rien ne lui vient.

— Non. Comment connaissez-vous mon nom ?

♜ epsilon ♜
Sujet: Re: C'est un gars qui rentre dans un bar et qui dit: "salut, c'est moi !", mais en fait, c'était pas lui. ➸ Parthur #1   10.09.21 15:15
Arthur D. Porter
House of Memories
Arthur D. Porter
Quoi ma gueule ? : C'est un gars qui rentre dans un bar et qui dit: "salut, c'est moi !", mais en fait, c'était pas lui. ➸ Parthur #1 Tumblr_p94vmflROS1wkzrjeo7_250
J'ai raconté : 83 fois ma vie et j'ai : 30 ans. On dit de moi que je ressemble à : Evan Peters . C'est cool ! Sinon dans le passé j'étais : Arthur Rimbaud . Dans le coin, j'habite à : le centre ville . Pour occuper mes journées, je suis : barman à l'opal bar et je remercie : tag pour l'avatar, anaphore pour la signa et disiz pour les lyrics. . J'ai rejoint le forum le : 29/05/2021
C'est un gars qui rentre dans un bar et qui dit: "salut, c'est moi !", mais en fait, c'était pas lui.
@Paul Evans & Arthur D. Porter

Arthur restait silencieux, observant l'homme en face de lui, se replongeant dans ses souvenirs. Il se retrouvait projeté des années en arrière, à Paris, dans un appartement sous les toits, laissant apercevoir les étoiles par la mansarde. Entouré de leurs amis, un verre de vin à la main, Arthur ne pouvait quitter ses yeux de son ancien amant qui récitait ses derniers verres. Une voix grave lui réponds et le ramène dans le passé. Paul lui a adressé la parole. Malheureusement pour Arthur, ce n'était pas la réponse qu'il espérait. Il s'attendait à cette réponse, pourtant, les quelques mots qu'il a prononcé ont suffit à lui serrer le coeur et effacer le peu d'espoir qu'il avait. Il prends une grande inspiration et serra le poing sur le torchon qu'il tenait encore en main. Se rendant compte qu'il est resté silencieux tout ce temps, paraissant surement louche, il reprit la parole, ignorant sa deuxième question "Disons que nous nous sommes pas vu depuis très longtemps." Un petit sourire s'afficha sur son visage. "Essaye peut-être de retrouver qui je peux être..."

Son regard croisa celui du brun, qui avait l'air totalement perdu. Arthur pouvait le comprendre. Il se demanda comment il devait agir. Il avait juste envie de lui sauter au cou et tout lui raconter. Mais il se doutait que s'il faisait cela, Paul le prendrait surement pour un fou. Beaucoup de ceux n'étant pas éveillés, louchaient sur ceux clamant leur réincarnation avec de la pitié dans leur regard. Ce n'était pas un sentiment qu'il voulait ressentir de la part de Paul. Il devait essayer de tâter le terrain. "Paul, tu penses quoi de la légende des réincarnations de Santa Barbara ?" Il aurait peut-être avoir un peu plus du tact. Mais même s'il voulait rester prudent, il lui manquait de la patience. Il était surement tout aussi perdu que l'homme en face de lui. Un million de pensées différentes se mélangeaient dans sa tête. Il se servit un verre, il en avait fortement besoin. Se rendant compte qu'il n'avait toujours pas servit Paul, il lui versa également du whisky. "Pas la peine de payer, je te l'offre."

(c) nightgaunt
Sujet: Re: C'est un gars qui rentre dans un bar et qui dit: "salut, c'est moi !", mais en fait, c'était pas lui. ➸ Parthur #1   
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