The boy can’t help it. ➸ Kennamy #1

The boy can’t help it.

"Merci pour votre achat mademoiselle !" La vendeuse tendit le sac avec un grand sourire, contente d'avoir réussi à vendre une pièce onéreuse. Bellamy prit le cabas sans un mot et sorti du magasin climatisée avant de retrouver la chaleur étouffante de la ville. Elle prit ses lunettes de soleil posées sur sa tête pour les mettre sur son nez. Elle mourrait de chaud. Faire du shopping par un temps pareil n'était peut être pas la meilleure des idées, mais elle avait été prise d'une folle envie de refaire sa garde robe. Elle avait demandé à Carmen de venir avec elle, mais cette dernière était à un repas de famille. La pauvre, Bellamy la plaignait. Avant de partir vers un nouveau magasin, elle se regarda rapidement dans le reflet de la vitrine. Avec sa salopette en jean, son crop top et ses converses, elle ressemblait à une adolescente... Ce qu'elle était mais ce n'est pas l'image qu'elle voulait renvoyer. Elle soupira avant de repousser derrière son oreille les quelques mèches qui collaient à son front à cause de la transpiration. Elle se disait que, lorsque sa séance de shopping serait fini, elle irait bronzer au bord de sa piscine. Elle venait d'acheter un bikini super sexy et elle voulait aussitôt en profiter, espérant au passage attraper le regard de son voisin canon.

En me promenant, du coin de l'oeil, elle remarqua un visage qu'elle connaissait, Kenneth. Ce n'était pas vraiment un ami, mais plus le gars qu'on allait voir dès qu'on avait besoin de quelque chose. En parlant de ça... Elle souvenu de la fausse carte d'identité qu'il lui avait fait et le fait qu'elle avait été grillée par les flics. Elle voulait en parler avec lui avec le lendemain, mais elle ne l'avait pas croisé, puis après elle avait été occupée, elle avait oublié et avant d'avoir le temps de s'en rendre compte, c'était les vacances. Mais maintenant cela lui revint en mémoire et elle avait bien envie de régler ses comptes avec lui. Elle s'approcha d'un pas décidé vers lui avant de tapoter sur son épaule. Il se retourna vers elle avec un sourire sur le visage qu'elle comptait faire disparaitre, aussi craquant soit-il. "Kenny ! Tu m'as foutu dans la merde." dit-elle d'un ton agacé, oubliant les formules de politesse. "Tu dis que tu fais du travail de pro, mais on a deviné que la carte d'identité que tu m'as faite était fausse !" Si elle le pouvait, elle lui aurait balancé cette fameuse carte à la tronche, mais malheureusement, la police lui avait confisqué quand elle avait été retenue au poste. Elle aurait du la balancer à ce moment, ça lui aurait fait les dents tiens... "J'exigence un remboursement !" dit-elle en tendant la main pour récupérer des billets et plantant l'autre sur sa hanche, bien décidée à montrer sa détermination.

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Bellamy & Kenneth

Tu venais de déposer Ellie chez une amie. Tu es un peu angoissée, comme à chaque fois que tu laisses ta soeur dans un endroit qui n’est pas habituel pour elle. On ne sait jamais comment ça peut se passer, elle peut faire des crises. Mais en grandissant, tu as vu ta sœur évoluer et maintenant, elle arrive à gérer ses angoisses. En plus, elle est avec une fille allant dans le même centre qu’elle, la mère est habituée à s’occuper des personnes en situation de handicap. Au début, ta famille d’accueil n’était pas vraiment favorable à cette soirée… Toi non plus à vrai dire, mais Ellie vous l’a tellement demandé encore et encore que vous avez cédé. Tu as su que c’était la bonne réponse quand tu as vu le large sourire illuminer son visage. Tu dois te dire que ce n’est plus un bébé maintenant… Tu sors de tes pensées quand on te tape sur l’épaule. Un peu étonné, tu te retournes avant de voir le visage énervé de Bellamy. Tu ne peux t’empêcher de sourire. Bella, tu l’as toujours trouvé belle et tu dois bien avouer que tu as eu un petit coup de coeur pour elle. Mais bon, vous n’évoluez pas dans le même monde. Malgré tout cela, tu ne peux pas t’empêcher de la taquiner. Il y a quelque chose chez elle qui te donne envie de la faire sortir de sa coquille. Car oui, pour toi, la jolie cheerleader cache qui elle est réellement. Tu es sûre qu’elle est bien plus que cette blonde écervelée qu’elle ne laisse paraître. A force d’observer les gens dans ton coin, tu vois que tout le monde porte un masque et toi, tu t’es rendu compte que la beauté de Bellamy n’est pas que physique, même si elle-même ne le sait pas encore. Tu as remarqué qu’à chacune des piques acerbes qu’elle sort, Bellamy semble s’en vouloir. Que les regards que les autres portent sur elle semblent l’inquiéter bien plus qu’elle ne le devrait. Qu’elle a dans ses yeux une tristesse, mais aussi une douleur inexpliquable. C’est toutes ces raisons qui te donnent envie de la connaître un peu plus, peu importe si elle se ferme à toi. Mais pour l’instant, elle semble remonter, disant que tu la foutu dans la merde. Tu prends les choses à la légère et tu rigoles.

- Mais oui, bonjour à toi aussi.

Tu ignores de quelle manière tu as pu la mettre dans la merde, alors tu écoutes ses explications. Elle te dit qu’on a remarqué que la carte que tu as fait était fausse. Tu fronces les sourcils, tiquant sur cette phrase. Tu t’es toujours attelé à faire du travail de pro et tu n’aimes pas qu’on puisse remettre ça en question.

- Comment ça ? C’est impossible ! Personne ne pourrait remarquer que c’est une fausse. A part si c’est les flics, ils peuvent vérifier le numéro de série, mais… Attends… Attends deux minutes. Que s’est-il passé Bellamy ?

La seule explication pour qu’on ai remarqué la supercherie, c’est que la blonde soit passée au comissariat. Ta curiosité pousse à vouloir savoir ce qui s’est passé. Mais tu n’as pas le temps de poser d’autres questions qu’elle te demande un remboursement. Tu grimaces. Ce n’est pas que tu ne le veux pas… C’est que tu ne l’as plus cet argent. Il est parti dans les soins d’Ellie, mais ça, Bellamy n’est pas obligé de le savoir.

- J’ai déjà dépensé l’argent que tu m’as donné. Je n’ai plus rien sur moi.

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@Kenneth J. Goodwill & Bellamy Miles

Dire que Kenny était laid comme un pou serait un mensonge. Il avait vraiment du charme, même s'il semblait l'ignorer. Bellamy devait avouer qu'elle se demandait pourquoi il n'avait pas plus la côte que ça. Mais l'adolescent préférait rester tout seul. Bellamy était persuadée que s'il faisait un peu plus d'efforts, il aurait toutes les filles du lycée à son cou. Elle en ferait même parti... C'était surtout son sourire, celui qu'il faisait à l'instant. Elle le faisait tellement craquer. Par contre, elle ne l'avouerait jamais. Ils n'appartenaient pas au même monde et il ne fallait pas mélanger les torchons et les serviettes, même si c'était un très bon torchon. Elle secoua la tête de gauche à droite, faisant voltiger quelques mèches folles. Elle voulait montrer son mécontentement et malgré sa petite taille, elle gardait les pieds bien ancrés dans le sol. Elle foudroyait Kenneth du regard, prête à entendre des excuses, qui malheureusement n'arrivaient pas.

Elle leva les yeux en l'entendant dire que c'était impossible qu'on ait découvert la supercherie. Elle avait la preuve que non. "Dégonfle ton melon Kenny, ton travail n'est pas aussi parfait que tu le laisses entendre." Pourtant, elle en avait entendu des éloges sur ses capacités à créer de nouvelles identités et... En tout honnêteté, jusqu'à sa dernière soirée au poste, elle n'avait jamais eu d'ennuis avec. En parlant du commissariat, Kenneth sembla deviner aussitôt que Bellamy avait côtoyer les flics. Elle se ferma aussitôt, détournant le regard. "Ça ne te regarde pas Goodwill. De toute manière, c'est arrangé maintenant... Pas grâce à toi en tout cas !" Elle préférait enterrer le sujet, faire comme si de rien n'était et se reconcentrer sur Kenneth. Elle avait horreur quand on essayait de chercher la vérité sur ce qu'elle faisait de ses soirées. Elle savait parfaitement qu'elle avait une mauvaise réputation au lycée, elle ne voulait pas y donner raison... Même si dans son comportement, tout confirmait ce qu'elle disait sur elle. Mais elle voulait continuer à faire bonne figure, restant dans cette éternelle ambivalance.

Suite à sa demande de remboursement, Kenny lui dit qu'il avait dépensé tout l'argent. "Sérieux ? Mais fais pas ton radin Kenny. Tous les jours tu aides des gens au lycée et tu prends des gros billets... Je suis sûre qu'avec tout ce que tu fais, tu te fais des couilles en or..."

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Bellamy & Kenneth

Tu la trouves mignonne quand elle s'énerve. Au moins, elle montre une émotion qui lui est propre. Quand tu l'observes dans les couloirs du lycée, tu as le sentiment qu'elle porte en permanence un masque, calquant ses expressions sur celle de ses amies. Surtout que certaines ne sont pas un exemple, comme Carmen. Tu continues de sourire alors que tu la vois s'exciter à côté de toi, faisant mine d'être offusqué quand elle te dit que ton boulot n'est pas parfait.

- Ouch, touché ! Mais tu sais aussi bien que moi que c'est faux.

Elle a peut-être raison dans le fond. Tu es un bien prétentieux... Tu préfères dire que tu as conscience de tes capacités et surtout, tu es plutôt minutieux. Tu détestes bâcler les choses et il est important pour toi de bien faire ton taff. C'est pour cette raison que tu es très étonné quand la blonde te dit qu'on a reconnu que sa carte d'identité était fausse. Il ne t'a pas fallu longtemps pour connecter les points entre eux. Maintenant, tu t'inquiètes pour Bellamy. Elle te dit que tout est arrangé, mais tu as l'impression qu'elle minimise la situation. Elle te dit que ça ne te regarde pas, elle a raison, mais pour autant tu ne peux pas t'empêcher de vouloir en savoir plus. Non pas par curiosité, mais pour pouvoir l'aider. Mais tu sais très bien qu'elle refusera toute aide de ta part, alors tu essayes de trouver un angle différent.

- Ça ne me regarde pas ? Un peu tout de même. Les flics ont une carte que J'AI fais. S'ils remontent à moi, je serais dans la merde.

Ce que tu dis est vrai, mais tu sais aussi faire attention à ne pas laisser de traces. De toute manière, à tes yeux, les problèmes des autres seront toujours prioritaires aux tiens.

- Tu es sûre que tout est réglé ? Ça ne va pas rester sur ton casier judiciaire ?

Comme tu ne peux pas répondre à sa demande de remboursement, Bellamy s'énerve. Tu peux la comprendre, mais tu n'apprécies pas les mots qu'elle utilise. Tu soupires, avant de dire sur un ton assez sec.

- Disons que j'ai besoin de cet argent pour... Je ne sais pas moi... Vivre peut-être ? On n'a pas tous la chance de devoir vivre dans une villa Bellamy.

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@Kenneth J. Goodwill & Bellamy Miles

Bellamy soupira à la nouvelle réplique de Kenneth. Le pire c'est qu'il a raison, c'est ça qui le rend encore plus agaçant. Bien entendu qu'il faisait du bon boulot. A part elle, personne n'avait jamais eu d'ennuie avec ce que donnait Kenny. Elle avait juste eu la malchance (ou elle l'avait plutôt provoqué) de finir en interrogatoire avec les flics. Mais ça, elle ne l'avouerait pas. Bellamy avait décidé d'être de mauvaise foi. Alors, elle ne le laisserait pas avoir le dernier mot. "Non, je ne sais pas." Elle croisa les bras, soutenant son regard, sans se laisser décontenancé par ce satané sourire craquant. Ses pupilles plongés dans celles de Kenny, elle en serait presque mal à l'aise. Ne disait-on pas que les yeux sont la fenêtre de l'âme. Ça ne la dérangeait pas de découvrir celle de Kenneth. Elle ne voulait simplement pas dévoiler la sienne.

Bien entendu, Kenny voulait en savoir plus. Elle jura. Merde. Il avait encore raison. Elle avait été égoïste là-dessus et n'avait pas du tout pensé à Kenneth. En même temps, quand on fini dans une salle d'interrogatoire, en pleine gueule de bois, on ne pense qu'à soi et à s'en sortir. Seulement, Kenny aussi pouvait avoir des problèmes. Il venait de le dire. Il ne faudrait pas grand chose au commissariat pour faire des liens logiques. A contre coeur, elle se dérida un peu. Kenneth ne méritait pas autant de colère pour une connerie qu'elle avait fait. Au final, elle s'était ruée sur lui pour éviter de lui donner une raison de se détester elle-même. Elle soupira, avant de dire tout doucement et penaude "Je me suis retrouvée au comico. Mais t'en fais pas, la flic qui m'a interrogée était plutôt sympa. Je crois qu'elle va fermer les yeux sur la fausse carte car..." Elle se mordit l'intérieur de la joue pour s'arrêter de parler. Elle allait en dire plus, dévoiler des choses. Il faut dire que l'adolescent avait une aura qui donnait envie de se confesser. Mais c'était encore trop tôt. Elle ne le connaissait pas. Elle n'allait pas livrer ses états d'âmes et ses problèmes aussi facilement. Même Carmen ignorait des choses sur elle. "Bref, aucun casier judiciaire, ni pour toi, ni pour moi, tu peux te détendre."

Elle allait en rester là, mais les dernières paroles de Kenneth suffirent à raviver sa colère. "Et tu sais ce que j'ai du faire pour l'avoir cette putain d'villa ? Tu ne sais pas d'où on vient ma mère et moi. Comment on a bossé pour en arriver là. Alors tes putains de préjugés, tu les gardes pour toi, merci !" Encore une fois, Kenny prenait les frais d'une colère, qui en réalité était dirigée vers une autre personne. Sa mère, cette fois. Et cette manière où elle l'avait mis sur le devant de la scène alors qu'elle ne savait même pas encore lire. Bella, elle, elle aurait aimé ne pas vivre dans cette villa. Elle l'échangerait volontiers contre une vie plus classique. Mais elle faisait avec ce qu'elle avait et dans le fond, elle était assez fière de pouvoir profiter de cette villa pour quelque qu'ELLE avait fait.

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Bellamy & Kenneth

Tu n'es pas surpris quand tu vois que Bellamy te tient tête. Tu dois avoir un petit côté masochiste, car tu trouves qu'elle est encore plus craquante comme ça. Tu hausses les épaules, voyant qu'il ne sert à rien de continuer cette bataille. De toute manière, tu laisses les autres penser ce qu'ils veulent de ce que tu peux faire. Toi, tu le sais que tu fais du bon travail et c'est le plus important.

- D'accord, d'accord, je suis très mauvais dans ce que je fais, c'est bien pour cela que tout le monde s'adresse à moi.

Bien évidemment, tu n'as pas pu t'empêcher de laisser passer une petite pique. Finalement, contrairement à ce que tu t'es dis, tu as bien envie d'avoir le dernier mot. Sachant que Bellamy est aussi comme ça, tu sens que vous allez pouvoir aller loin, mais justement, peut être que c'est ce que tu as envie de voir. Tu sursautes en entendant la révélation de Bellamy. Elle a fini au commissariat ? Les choses sont plus graves que tu ne te serais imaginé. Aussitôt, tu t'inquiètes pour elle. Tu poses une main sur son épaule, te voulant bienveillant et tu plantes ton regard dans le sien.

- Bellamy, tout va bien ? Qu'est-ce qui s'est passé ?

Tes sourcils sont creusés, signe de ton inquiétude. Tu te doutes bien qu'elle ne te dira pas la vérité, mais tu tentes quand même le coup. Si tu es celui qui l'a mise dans cette situation, tu t'en voudras terriblement. Mais la conversation a vite dégénérée et a prit une tournure que tu n'aimes pas vraiment. Pire que cela, tu sembles avoir blessée Bellamy.

- Non, ce n'est pas ce que je voulais dire. Je...

Mais tu restes silencieux. Il y a un peu de vrai dans ce qu'elle a dit. Tu as des préjugés sur la belle, malgré toi. Dans le fond, tu ne la connais pas vraiment. C'est juste cette fille de ton lycée qui te fait craquer, mais qu'est-ce que tu sais vraiment d'elle ? Tu secoues la tête avant de conclure.

- Tu as raison, j'ai été con, je suis désolé.

Tu lui offres un demi-sourire, voulant lui montrer toute ta bonne volonté.

- Tu sais quoi ? En dédommagement pour la carte d'identité, je t'offre un service, gratuitement. Ça peut être ce que tu veux... Enfin, dans la limite du raisonnable.

Tu lui fais un petit clin d'oeil, ne pouvant pas t'empêcher de faire de l'humour, espérant ainsi détendre l'atmosphère.

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@Kenneth J. Goodwill & Bellamy Miles

Complètement blasée, Bellamy leva les yeux au ciel. Ce n'était même pas la peine de lui répondre. Parfois un long silence avec un regard bien placé valait mieux que mille mots. Alors, elle ne le lâcha pas des yeux, montrant bien qu'elle n'en avait que faire de sa réponse. Elle mima un bâillement avant de conclure par un petit "Si tu veux." De cette manière, il était impossible de rebondir à cette phrase et elle gardait le dernier mot. Dans les dents Kenny ! Cela l'amusait presque, cette petite joute verbale.

La bienveillance de Kenneth la surpris. Elle n'était pas habituée à voir cela avec ses comparses masculins. La plupart du temps, les gars de son âge ne voyaient en elle qu'une poupée gonflable, bonne qu'à être baiser. Elle ne pourrait compter le nombre de fois qu'elle avait offert son corps et son coeur à un garçon pour qu'il soit piétiné peu de temps après. C'est aussi pour cela qu'elle s'était tournée vers des hommes plus matures, pensant qu'elle serait plus respectueux. Mais ce n'était pas le cas. Il y avait quelque chose chez elle qui n'attirait que les gros connards. Elle se dégagea de l'emprise de Kenny, le repoussant d'une main. "Tout va bien." dit-elle d'un ton fermé, montrant bien qu'elle n'était pas disponible pour échanger là dessus.

L'adolescent commença à s'excuser. Bellamy soupira, elle n'était pas dupe. Il était facile d'être plein de préjugés, de faire des remarques et de venir s'excuser après. Ce genre de phrase, elle l'avait entendu en boucle. Elle ne croyait plus à la moindre excuse. Il lui proposa ensuite un service gratuit. "Je suis toujours raisonnable." se contenta-t-elle de dire. "Je vais y réfléchir, mais ne rêve pas hein..." Elle avait bien compris le sous entendu, ou elle pensait l'avoir compris. Elle regarda l'heure sur son portable, elle allait devoir rentrer. "Je suppose qu'on va se revoir au lycée, au revoir Kenny." Et sur ces mots, la belle tourna les talons.

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