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Qu'importe ce que j'ai bu, un tour de soleil sans te voir, je reverrai toujours ton visage. ➸ Pothill

Sujet: Qu'importe ce que j'ai bu, un tour de soleil sans te voir, je reverrai toujours ton visage. ➸ Pothill   20.06.21 22:54
Arthur D. Porter
House of Memories
Arthur D. Porter
Quoi ma gueule ? : Qu'importe ce que j'ai bu, un tour de soleil sans te voir, je reverrai toujours ton visage. ➸  Pothill Tumblr_p94vmflROS1wkzrjeo7_250
J'ai raconté : 83 fois ma vie et j'ai : 30 ans. On dit de moi que je ressemble à : Evan Peters . C'est cool ! Sinon dans le passé j'étais : Arthur Rimbaud . Dans le coin, j'habite à : le centre ville . Pour occuper mes journées, je suis : barman à l'opal bar et je remercie : tag pour l'avatar, anaphore pour la signa et disiz pour les lyrics. . J'ai rejoint le forum le : 29/05/2021
Qu'importe ce que j'ai bu, un tour de soleil sans te voir, je reverrai toujours ton visage
@Paul Hamill & Arthur D. Porter

Accoudé au bar, Arthur avait les yeux rivés sur l'horloge. 17h58. Pour l'instant, le bar était vide, dans quelques minutes, il serait bondé. L'after-work était un incontournable en ces lieux. Ça ne dérangeait pas Arthur. Au contraire, un peu d'effervescence lui faisait du bien. Au moins, il était occupé, il n'était pas à vagabonder dans la pénombre qu'est son esprit. Bien entendu, qui disait after-work, disait happy-hour et peu de temps auparavant, il s'était appliqué à écrire sur la pancarte en ardoise devant le bar. Il y avait l'euro de football en ce moment. Arthur s'en foutait un peu, mais son patron avait profité de l'occasion pour faire une promotion sur de la bière dégueulasse que personne ne buvait en temps normal. Deux achetées, une gratuite ! Si à l'époque où il était Rimbaud, on lui avait dit qu'il se retrouverait à écrire le prix des bières sur une ardoise, il se serait gaussé. Maintenant, il riait jaune. 18h03, la première vague de clients arriva. Ils ne perdaient pas de temps. En les voyant, Arthur secoua un des clients qui s'était endormi sur le comptoir. Un des piliers de bars. "Matt, tu devrais partir, il commence à avoir du monde." Pour toute réponse, il eut un grognement. Arthur haussa les épaules. Tant pis pour lui. S'il voulait se faire bousculer par ceux venant prendre leur commande au bar, c'était son problème. Il voulait bien être prévenant, mais il n'était pas non plus assistant de service social.

Il ne fallut pas longtemps pour que le bar soit bondé. Vingt minutes, grand max ! Arthur et ses collègues se retrouvèrent vite occupés. Chacun enchainant les commandes et servant les verres. Arthur faisait des gestes machinalement, étant un peu déconnecté et ne regardant pas ce qui se passait autour de lui. Une voix grave lui demanda plusieurs bières. "Très bien, je m'en occupe !" dit-il sans vraiment regardé son interlocuteur. C'est au moment où il lui passa les bières que leurs regards se croisèrent. Arthur eut aussitôt une impression de déjà-vu. Mais pas celle que tu as quand tu as le sentiment d'avoir déjà fait quelque chose alors que non. Non, Arthur, lui, était projeté des centaines d'années en arrière et il était en compagnie de son ancien amant. Paul Verlaine.

L'homme qui se trouvait en face d'Arthur... C'était Paul. Le blond en était sûr. Pourtant, il n'avait pas du tout le même physique d'avant. Mais au plus profond de lui, il reconnaissait ce regard. Il avait le sentiment d'y voir son âme. Après tout, elle était liée à la sienne non ? Paul paya, le remercia et allait partir quand Arthur l'attrapa par le poignet. "Paul, attends !". Merde. Il avait attendu ce moment depuis tellement longtemps, mais il ne l'avait pas du tout préparé. Qu'est-ce qu'il pouvait dire ? Faire ? Paul n'avait pas l'air de le reconnaitre. Peut-être n'était-il pas éveillé ? C'était quelque chose qu'il devait s'en assurer avant toute autre conversation. En tout cas, pour l'instant, il avait juste l'impression d'être un fou en train de le retenir. Avec regret, il lui lâcha le poignet, cherchant ses prochains mots. "Tu ne me reconnais pas ?" Il avait l'impression d'être juste minable... Mais pour sa défense, actuellement, il se sentait pas mal chamboulé. Il avait l'impression que son coeur battait à mille à l'heure et pleins d'idées se chamboulaient dans son esprit. Une seule transparaissait très clairement. Maintenant qu'il l'avait retrouvé, il ne le laisserait pas partir.

(c) nightgaunt
Sujet: Re: Qu'importe ce que j'ai bu, un tour de soleil sans te voir, je reverrai toujours ton visage. ➸ Pothill   22.06.21 0:40
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Qu'importe ce que j'ai bu, un tour de soleil sans te voir, je reverrai toujours ton visage.   __( Lomepal ) __— Pothill.

Il en avait marre. Paul ne supportait plus d’écrire ces articles sans intérêt, toujours les mêmes, jour après jour, rien ne changeait. Cette vie morne le bouffait et l’enfonçait un peu plus dans ses addictions, surtout l’alcool qui faisait des ravages dans son couple. Parfois, Paul se demandait ce qui le retenait réellement dans ce travail. La stabilité ? L’espoir d’être reconnu un jour à sa juste valeur ? Le manque de courage de tout plaquer ? Ses collègues et compagnons de beuverie ? Il ne savait guère et s’enfonçait un peu plus dans son ennui. Le problème et surtout la chose qui lui pesait le plus, c’était qu’il n’arrivait plus à écrire pour son bon plaisir depuis que son métier insipide et fade empiétait sur tout le reste. Il était de plus en plus confronté à la page blanche, aux vers médiocres et sans intérêt qui ornait les rares feuilles qu’il arrivait encore à couvrir. La piètre qualité des sujets qu’il devait traiter et la pauvreté des mots qu’il devait écrire pour eux corrompaient son génie créatif. Encore une raison supplémentaire pour Paul de s’enfoncer dans sa déprime qui persistait ces derniers temps. Il était à bout.

Encore une fois, pour se changer les idées, il n’avait pas été le dernier à suivre ses collègues jusqu’à l’Opal Bar. Cela ne l’empêchait pas de se répéter en boucle dans sa tête tout le long du trajet : ce soir, tu te prends qu’une bière, ce soir, tu te prends qu’une bière, ce soir… Paul avant conscience de son problème de boisson. Il voyait les ravages que cela faisait sur son mariage, ses accès de violence qu’il ne contrôlait pas, les pleurs d’Abygail qui ne supportait plus la situation… Il voulait s’en sortir. Il voulait changer les choses, pour elle. Mais fier, et trop timide pour parler de ses problèmes profonds à un médecin, il essayait de le faire tout seul, mais c’était quasiment mission impossible. Il se fixait pourtant des petits défis comme ça, plein d’espoir pour que cela fonctionne. Toutefois, une fois au bar, les choses étaient autrement. À cause du groupe et de l’ambiance enivrante du lieu, il avait commandé quatre bières presque à la suite, car Paul avait une sacrée descente. Ce n’était rien pour le commun des mortels, mais déjà trop pour lui, affolant les démons en lui qui s’en délectait. Mais il était bien, il n’avait pas pu s’empêcher de trahir sa propre promesse. Le péché était trop tentant… Ce n’est pas ce soir qu’il arriverait à se contenir. Il n’avait même pas remarqué les regards que le serveur lui adressait à chaque fois qu’il revenait pour les servir, lui et ses collègues. Paul était trop pris dans les conversations, les écoutant plus qu’il n’y participait.

Il aurait bien voulu reprendre une cinquième bière, mais ce fut un sms de sa femme qui le stoppa dans son élan. Elle voulait savoir quand il comptait rentrer et elle ne manquait pas au passage de lui balancer une pique — elle était furieuse parce que son mari avait manqué le premier entraînement de base-ball de leur petit dernier. Il était aussi timide que son père alors c’était une grande et importante étape à vivre pour lui. Paul soupirait face aux réprimandes écrites de sa femme et surtout, il s’en voulait d’avoir manqué cela. Son fils commençait à avoir l’habitude d’être déçu par son père de toute manière, mais Paul le vivait de plus en plus mal. « Excusez-moi, je vais devoir y aller. On se voit demain ! » Ses collègues ne posaient pas de question quant à sa fuite si soudaine. Paul partait payer ses consommations sans voir encore une fois que le serveur le scrutait étrangement. Il sera bien obligé de s’y confronter puisque ce dernier vint l’arrêter en l’interpellant d’abord puis en attrapant son poignet.

La réaction de Paul se déroulait en deux temps. Tout d’abord, il était surpris d’entendre un inconnu crier son nom. Peut-être était-ce pour quelqu’un d’autre ? Il sut qu’il n’y avait pas d’erreur sur la personne quand il y avait ce contact physique qui le fit se tourner brusquement. Il fronçait les sourcils en dévisageant cet étranger. Paul était si réservé que forcément, ce genre de contact avait tendance à le braquer. Pourtant, il écoutait ce qu’Arthur avait à lui dire, silencieux, stoïque. « Tu ne me reconnais pas ? » Paul le scrutait plus en détails. Sa réponse la plus spontanée aurait été de répondre par la négative, mais il voulait avant tout vérifier, fouiller dans les tréfonds de sa mémoire pour s’assurer qu’il ne le connaissait effectivement pas. Mais non…Absolument rien ne lui rappelait l’homme qui se tenait devant lui. Il secouait la tête et ajoutait. « Non. Navré. » Il y avait quand même quelque chose qui le turlupinait — comment cet illustre inconnu connaissait-il son prénom ? Impossible qu’il l’ait entendu au cours d’une conversation puisque ses collègues l’appelaient par son surnom, Billy. Alors, bien qu’il soit complètement soumis à sa timidité, Paul osait demander : « Mais devrais-je ? Puisque vous m’avez appelé par mon prénom, je suppose que vous me connaissez. Je vous ai peut-être déjà interrogé pour un article ? » Oui, c’était peut-être cela. Paul voyait tellement de gens dans la journée que c’était sûrement pour ça qu’il ne se souvenait pas d’avoir vu Arthur un jour. En tout cas, le jeune homme avait néanmoins réussi à piquer sa curiosité.

(c) mars.


Dernière édition par Paul Hamill le 26.06.21 18:31, édité 1 fois
Sujet: Re: Qu'importe ce que j'ai bu, un tour de soleil sans te voir, je reverrai toujours ton visage. ➸ Pothill   24.06.21 10:41
Arthur D. Porter
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J'ai raconté : 83 fois ma vie et j'ai : 30 ans. On dit de moi que je ressemble à : Evan Peters . C'est cool ! Sinon dans le passé j'étais : Arthur Rimbaud . Dans le coin, j'habite à : le centre ville . Pour occuper mes journées, je suis : barman à l'opal bar et je remercie : tag pour l'avatar, anaphore pour la signa et disiz pour les lyrics. . J'ai rejoint le forum le : 29/05/2021
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@Paul Hamill & Arthur D. Porter

Arthur voyait la surprise et l'incompréhension dans le regard de son ancien amant qui confirma qu'il ne le reconnaissait pas. Arthur ne pouvait s'empêcher de se sentir blessé. Bien sûr, ce n'était pas du tout de la faute de Paul mais... Il avait cet infime espoir qu'il puisse retrouver son ancienne mémoire en le voyant. Prétentieux n'est-ce pas ? Il resta un petit moment silencieux, observant Paul. Il était encore plus beau qu'avant, putain. Arthur devait avoir l'air bizarre, il s'en rendait bien compte, mais il n'arrivait pas à détourner son regard. Il y avait tant d'émotion que se mélangeaient et il n'avait envie que d'une chose, faire le tour de ce comptoir pour pouvoir le prendre dans ses bras, l'embrasser. Malheureusement, ce n'était pas possible s'il ne voulait pas le faire fuir.

Alors comme ça dans cette vie, il était journaliste ? Pourquoi pas, mais Arthur ne pouvait s'empêcher de penser qu'il pouvait faire mieux que ça. Enfin... Il pouvait parler, lui-même gâchait son talent en n'écrivant plus et en étant "que" barman. Même s'il adorait son métier, ce n'est pas comme ça qu'il allait redevenir le poète qu'il était avant. Maintenant il fallait répondre à la question de Paul et Arthur réfléchit. Qu'est-ce qui pouvait bien lui dire ? En temps normal, il ne cachait jamais qu'il était la réincarnation de Rimbaud mais là... Il voulait éviter de faire peur à Paul et le faire fuir. Le blond secoua la tête de gauche à droite avant de répondre. "Non, non. On se connait depuis... plus longtemps que ça." Il soupira. Putain, il n'aimait pas du tout cette sensation et il était totalement perturbé. Ce n'était pas bon du tout. Avec sa bipolarité, il fallait mieux éviter les situations de stress... Autant dire qu'il était en plein dedans. Mais comment faire autrement ? Il n'allait pas juste fermer les yeux et passer à autre chose. "Je m'appelle Arthur..." Oui, c'était peut être pas plus mal de se présenter. Peut-être que lui dire son prénom lui évoquerait quelque chose ? Il ne savait rien, il voulait juste essayer n'importe quoi qui pouvait raccrocher Paul à sa vie antérieure.

Arthur se dit qu'il pouvait aussi tenter une autre approche. C'était assez marrant à voir. Lui qui d'habitude était cash et rentre-dedans, là, il prenait des pincettes pour s'adresser à Paul. "Paul... Qu'est-ce que tu penses de la légende sur Santa Barbara ? Sur les réincarnations ?" Arthur avait bien conscience que, sans le contexte, il donnait l'impression de passer du coq à l'âne, mais il avait vraiment besoin d'avoir son avis dessus. S'il était ouvert à cette idée de réincarnation, peut être qu'il pourrait amener en douceur qu'ils étaient les réincarnation de Rimbaud et Verlaine... Ouais, comme s'il existait une manière douce d'expliquer ça...

(c) nightgaunt
Sujet: Re: Qu'importe ce que j'ai bu, un tour de soleil sans te voir, je reverrai toujours ton visage. ➸ Pothill   29.06.21 1:17
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Le mystère s’épaississait quand Arthur prétendait que lui et Paul se connaissaient depuis plus longtemps que cela. Une connaissance du lycée que le poète avait volontairement effacé de sa mémoire tant les gens là-bas l’avaient peu intéressé ? Sûrement. Il avait néanmoins des doutes sur la question, car plus il regardait le blondinet, plus il remarquait une nette différence d’âge entre eux deux. Au minimum, Arthur devait avoir au moins cinq ans de moins que lui et dix au maximum. Le brun plongeait un peu plus dans l’incompréhension quand le serveur se présenta. Il n’avait pas connu d’Arthur dans sa vie. Et entendre ce prénom n’avait absolument rien réveiller en lui, même pas le Verlaine dormant dans le creux de son cœur. Paul était encore très loin de l’Éveil, très loin de ces idées de réincarnations ou autre. Par le regard, il fit comprendre à son interlocuteur qu’il n’était pas plus avancé et qu’il restait un étranger à ses yeux. « Navré de vous décevoir, mais je… Je n’ai vraiment aucune idée de qui vous êtes, monsieur. Peut-être me confondez-vous avec quelqu’un d’autre ? » Arthur pourrait relever un certain agacement dans la voix de Paul. Il n’y pouvait rien le pauvre, il cherchait juste à réveiller l’âme de son ancien amant endormi, mais la conversation s’éternisait bien trop pour le timide journaliste. Il n’était déjà pas à l’aise quand il conversait avec des gens qu’il connaissait, alors imaginez quand il se trouvait dans le cas où la conversation était menée par de parfaits inconnus. Il n’avait qu’une seule envie : se carapater. Arthur avait de la chance de paraître fort sympathique aux yeux de Paul, sinon voilà bien longtemps qu’il se serait tiré.

L’homme n’aura jamais la réponse à sa question puisque son ancien amant poursuivit la discussion avec un tout autre sujet. Paul, loin d’être bête, voyait très bien où le jeune homme voulait l’amener avec ses gros sabots. Il montrait à Arthur qu’il s’était trahi avec le léger sourire qui fendait ses lèvres. Toutefois, il répondrait le plus honnêtement du monde, malgré son air nonchalant quand il haussait les épaules. « Ce que j’en pense ? Ce sont de bonnes histoires pour faire peur aux enfants ou aux adolescents en quête de frissons à Halloween. Mais, même si cette légende est diamétralement opposée à mes croyances religieuses, je ne juge pas. Je sais que la réincarnation est au centre de la religion bouddhiste alors, je respecte. Je suis chrétien alors, en tant que chrétien, me réincarner voudrait dire que je n’accéderais pas au salut que je mérite et ni au paradis. Un cauchemar pour moi, pour le coup. Alors je ne préfère pas y penser. » En d’autres termes plus simplifiés, Paul n’y croyait pas, mais il ne jugeait pas les adeptes de cette théorie du moment qu’on ne lui imposait pas. Sans le savoir, sa réponse compliquerait l’approche d’Arthur à son égard. Toutefois, bien que timide, le brun restait honnête. Ce n’était pas quelque chose qu’on pouvait lui reprocher. Il était limite désolé pour Arthur de ne pas être la personne qu’il attendait, car le pauvre bougre semblait désespéré dans sa recherche. Pas besoin d’avoir fait un milliard d’études pour comprendre que le Paul qu’il cherchait était quelqu’un d’important pour lui.

N’ayant pas un mauvais fond, Paul ne fermait pas pour autant la conversation. Il entrait même sur le terrain de la décontraction, à la limite de la plaisanterie pour montrer à Arthur que, même s’il était légèrement agacé, il ne le rejetait pas complètement. « Mais… Si vous me posez cette question, je pense que c’est parce que vous avez une idée derrière la tête. Pensez-vous que je suis l’âme réincarnée de quelqu’un que vous avez connu ? J’en doute, mais bon… » Même si le serveur lui était sympathique, naïvement, Paul espérait que sa réponse serait négative pour qu’il puisse ensuite écourter cette conversation, rentrer chez lui et affronter la dispute qui l’attendait avec sa femme. Était-il terrorisé à l’idée de, peut-être, être une âme réincarnée ? Assurément, car cela irait à l’encontre de toutes ses croyances et cela le plongerait sûrement dans un profond désarroi, lui qui était déjà assez fragile.

(c) mars.
Sujet: Re: Qu'importe ce que j'ai bu, un tour de soleil sans te voir, je reverrai toujours ton visage. ➸ Pothill   03.07.21 20:56
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Qu'importe ce que j'ai bu, un tour de soleil sans te voir, je reverrai toujours ton visage
@Paul Hamill & Arthur D. Porter

Arthur avait le sentiment d'être le cul entre deux chaises. Il voulait lui sauter au cou, mais il devait se retenir pour ne pas le faire fuir. Putain, il avait envie de s'arracher les cheveux, mais bon... Il passait déjà pour un fou comme ça, il devait faire gaffe à ne pas empirer les choses et continuer à marcher sur des oeufs... Ce qui n'avait jamais été son fort. En tout cas, au vu de cette situation plutôt stressante, stimulante, euphorisante et tout autre adjectif en ante, il avait besoin d'un remontant. Il sorti une bouteille de whisky de sous le comptoir et s'en servit un verre. "Tu en veux un ? C'est moi qui offre." L'un des avantages d'être barman, c'était de pouvoir boire à l'oeil... Enfin, ça c'est ce qu'Arthur pensait. Il n'avait tout simplement pas fait attention que chacune de ses consommations était retirée de son salaire. A nouveau, Arthur afficha un petit sourire triste quand Paul dit une nouvelle fois ne pas le connaitre. Devait-il insister ? Oui ? Non ? Il ne savait pas, putain. Tout ce qu'il voulait, c'était que cet échange ne s'arrête pas. "Non, non, je ne confonds pas. Disons que..." Devait-il lui dire qu'il le savait car... Il ne savait même pas comment il le savait en fait. Si ça se trouve, il se gourrait sur toute la ligne. Mais il avait ce sentiment si fort, son coeur qui tambourinait dans sa poitrine, ses sens qui étaient en alerte, son souffle qui se coupait à chaque fois qu'il croisait son regard... Ouais, les signes étaient bien là. Mais ça, il ne pouvait pas le dire à voix haute. "Si je confondais, comment je saurais que tu t'appelles Paul ?" se contenta-t-il de dire, toujours souriant.

Arthur commença à parler de la légende, dans l'espoir que ça déclenche quelque chose chez Paul, mais malheureusement, cela n'eut pas l'effet escompté. Le blondinet écoutait l'avis de son ancien amant sur la question. Ce n'était pas non plus la réponse attendue. Chou blanc donc. Il essaya quand même de donner son avis. "Tu sais qu'il y a de plus en plus d'exemples confirmant que cette légende peut être vraie. Des gens qui après s'être souvenue de qui ils sont ont des capacités qu'ils n'ont jamais eu avant. Comme le fait de soudainement parler français car son âme antérieure l'était, par exemple." Bien évidemment, cette exemple n'était pas dit par hasard. Lui même l'avait expérimenté. Avant son éveil, la seule chose en français qu'il savait dire était Voulez-vous coucher avec moi, ce soir ? Gitchie, gitchie, ya-ya. "Tu sais parler français Paul ?" demanda-t-il, espérant toujours un réveil soudain.

Et puis Paul lui posa sa dernière question et Arthur se sentit un peu honteux, même si cela ne dura que quelques secondes. Bien évidement qu'il avait deviné le fond de sa pensée. A être passé du coq à l'âne de cette manière, c'était plus que logique. "Cramé." dit-il en rigolant. Maintenant, il pouvait peut être tout lui dire... Mais ça resterait quand même très brut. Alors, il se contenta de dire doucement "Et si tu devinais à qui je pense ?"
(c) nightgaunt
Sujet: Re: Qu'importe ce que j'ai bu, un tour de soleil sans te voir, je reverrai toujours ton visage. ➸ Pothill   
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