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Pouring out my heart to a stranger • Zack & Lucy

Sujet: Pouring out my heart to a stranger • Zack & Lucy   03.05.21 21:25
Lucy Powell
God's Plan
Lucy Powell
Quoi ma gueule ? : Pouring out my heart to a stranger • Zack & Lucy Clapping
J'ai raconté : 73 fois ma vie et j'ai : 30 ans. On dit de moi que je ressemble à : Katie McGrath . Pour occuper mes journées, je suis : Professeur de littérature à l'université de Santa Barbara et je remercie : beaucoup trop de gens qui bavent (eux aussi) sur Katie . J'ai rejoint le forum le : 13/03/2021



Pouring out my heart to a stranger
Lucy était assise à son bureau, attendant patiemment que la classe se vide. Après avoir parlé pendant une petite heure d’un des livres les plus lus de l’histoire, elle avait retenu les étudiants quelques (ô si précieuses) minutes de plus pour leur distribuer un petit livret que tous les étudiants de l’université allaient recevoir. Sur ce dernier se trouvaient des noms de spécialistes prêts à aider les étudiants dans le besoin.
Ce qui avait attiré le regard de Lucy, c’était le psychologue. En effet, après plusieurs fois où elle avait eu des sortes de visions, elle commençait réellement à se dire que quelque chose clochait chez elle.

C’est comme ça qu’elle se retrouva face à une villa au bord de la mer, un mardi soir, prête à frapper à la porte d’un inconnu, pour lui raconter tous ses petits soucis.
Devait-elle vraiment dévoiler son identité ? Était-ce prudent ? Ce Monsieur Rosewood était-il de confiance ? Lucy secoua la tête, bien sûr que non, il n’était pas de confiance, elle ne le connaissait pas. Bien que le secret professionnel l’obligerait à se taire sur sa perte de mémoire, il pourrait toujours parler d’elle à ses amis ou sa famille.
Après tout, pourquoi s’inquiétait-elle ? Ce n’était pas si secret : elle avait eu un accident de voiture, s’était retrouvée dans le coma, et avait fini par déménager à l’autre bout des USA pour éviter le regard plein d’attentes et d’appréhensions (lesquelles ? Elle ne savait pas) de ses parents.

Non, ça ce n’était pas secret, même si elle ne le criait pas sur tous les toits, elle n’irait pas démentir cette histoire si quelqu’un venait à la confronter sur cela. D’un autre côté, elle n’aurait pas grand chose à dire, puisqu’elle ne se souvenait de rien.

Ce qui dérangeait profondément Lucy et qui l’affolait, ne serait-ce qu’un peu (en réalité beaucoup plus qu’un peu, mais laissons la croire ce qui lui permet de dormir la nuit), c’était ce qu’elle avait appelé des visions, et surtout, l’état dans lequel cela la mettait.
Devenait-elle folle ? Était-elle sortie trop vite de l’hôpital après son réveil ? Aurait-elle dû rester à New York avec ses parents ? Était-elle capable d’enseigner quand elle ne se souvenait même pas réellement d’être allée à l’université, ni même des livres qu’elle avait lus ?
Allait-elle un jour retrouver la mémoire ?

Elle souffla un grand coup avant de lever les yeux au ciel, ses pensées lui avaient mis les larmes aux yeux. Elle frappa doucement à la porte et recula de quelques pas.
Instantanément, elle regretta sa décision, elle n’aurait pas dû venir, les gens normaux appelaient  avant de se déplacer chez les gens. Le psy saurait automatiquement qu’elle n’était pas nette, peut-être même déciderait-il qu’il était plus simple de l’interner. L’accident et le coma l’avaient-elle fait devenir folle ? Elle se détourna rapidement du seuil de la porte, fit demi-tour et s’apprêta à partir lorsqu’elle entendit la porte derrière elle s’ouvrir.
Un instant, elle resta de dos, seul son profil était visible, ayant détourné la tête pour vérifier qu’elle avait bien entendu la porte, et que son cerveau ne lui avait pas joué des tours. Elle était comme paralysée, tellement de questions se bousculaient dans sa tête, malheureusement, elle n’avait aucune réponse. Lucy inspira légèrement, pour ne pas paraître plus folle qu’elle ne croyait déjà sembler et ferma les yeux.

"Lucy bouge toi, il va te faire interner si tu te retournes pas !" Pensa-t-elle.

Elle se retourna alors, un petit sourire ornait son visage, trahissant son anxiété.

"Bonjour, je suis désolée, je n’aurais pas dû me déplacer… Je… J’ai vu votre numéro sur un dossier étudiant et j’avais besoin de parler avec quelqu’un…" Lucy avait tenté de dire d’une traite, non sans bégayer.

Elle avait dévié le regard dès le début de sa présentation, ce qui fait qu’elle n’avait même pas encore vu le jeune homme. En dehors du fait qu’elle jouait avec ses mains pour éviter de ne partir en courant, elle fixait ses chaussures, comme une enfant qui venait de faire une bêtise.


Dernière édition par Lucy Powell le 11.12.21 15:44, édité 2 fois
Sujet: Re: Pouring out my heart to a stranger • Zack & Lucy   14.09.21 0:36
Zack T. Rosewood
House of Memories
Zack T. Rosewood
J'ai raconté : 418 fois ma vie et j'ai : 32 ans. On dit de moi que je ressemble à : Zac Efron. . C'est cool ! Sinon dans le passé j'étais : Ted Bundy. . Dans le coin, j'habite à : Eastside - Santa Barbara. . Pour occuper mes journées, je suis : psychologue judiciaire, spécialisé dans le profilage criminel - psychologue privé chez lui à SB. et je remercie : tumblr . J'ai rejoint le forum le : 20/03/2021

pouring out my heart to a stranger.
@Lucy Powell

Une tasse de café vide sur son bureau, à côté de son PC encore allumé, et un bloc-notes ouvert qui servait de sous-verre à ce mug en question. Assis devant ce bureau, dans son fauteuil, se balançant légèrement de droite à gauche à l’aide de ses jambes, Zack, les yeux rivés sur son écran, relisant son compte-rendu d’une séance, un stylo dans la main et cette main, tenant son menton. Sa concentration n’était pas à son paroxysme, mais il faisait de son mieux ces derniers temps et toute son énergie passait dans son travail et son enquête, si on pouvait appeler cela une enquête. Le brun n’avançait pas, et c’était bien la première fois que ça lui arrivait. Non pas parce que c’était impossible, mais parce que ses capacités étaient limitées par un psychopathe qui ne cessait de pointer son nez dès qu’il ouvrait le dossier de sa sœur. Il avait vu pire, vécu pire même, mais rien que le fait d’évoquer le nom de Zoey suffisait à Bundy pour reprendre un semblant de dessus et brider les pensées de Rosewood. Ce n’était pas suffisant pour lui faire baisser les bras, hors de question, mais c’était éreintant et cela demander de l’endurance mentale dont le psy commençait à manquer.

Un dernier pianotage bref sur son clavier et Zack sauvegarda son travail avant de se lever, jetant son stylo dans sa tasse, pensant le mettre dans le pot à crayon habituel. « Et merde. » Le stylo avait glorieusement fait gicler le fond de café qu’il restait, mais rien de grave. Le brun récupéra alors le mug et secoua la tête en se rendant dans la cuisine, décidément, il fallait qu’il soit plus attentif. Ou à la limite, qu’il dorme un peu. Il déposa sa tasse dans l’évier, y laissant même le stylo. Par flemme ? Oui. Il était presque 7.30 pm et il n’avait sincèrement aucune envie de se prendre la tête avec ces conneries. Il décrocha les boutons des manchettes de sa chemise blanche pour pouvoir les retrousser sur ses avant-bras. Il dégagea ainsi sa montre et son bracelet qu’il tourna correctement sur son poignet. Il resta quelques secondes, obnubilé par ce dernier avant de relever la tête, ne voulant pas rajouter à son sentiment de culpabilité plus de douleur qu'il n'y avait déjà. Un long soupire s’extirpa de ses poumons alors qu’il ouvrait son frigo aussi vide qu’il pouvait l’être. Il leva les yeux au ciel avant de refermer la porte et de se tourner vers son bar pour attraper un plat qu’une cliente lui avait laissé avec des muffins à l’intérieur. En y pensant bien, il aurait pu vivre rien qu’avec les gâteaux et autres en-cas que ces clients lui offraient… Alors qu’il croqua dans le petit biscuit, il entendit qu’on frappait à sa porte. Il grimaça aussitôt, mais plus à cause du goût âpre qui venait tâter ses papilles. Comme un enfant, il recracha dans le papier qui entourait cette création du diable. Il jeta un bref coup d’œil sur le biscuit avant de repérer des olives mêlées au chocolat. Il eut encore une fois une grimace de dégoût avant de s’essuyer la bouche, comme si ça l’aiderait à effacer ce goût ignoble. Il secoua la tête et se pressa alors vers sa porte, ayant déjà fait attendre quelques secondes de trop l’individu qui avait frappé. Il souffla pour lui-même.

« Cette Mme Beckett va devoir se trouver un autre hobby que la cuisine. Ce truc va me poursuivre pendant une semaine. »

Il racla alors sa gorge, tentant vainement de dissiper ce goût. Puis, en un geste bref, il ouvrit alors en grand sa porte, voulant faire au plus vite. Il élança sa voix dans le même but :

« Bonsoir, est-ce que je peux vous aid… »

Zack se stoppa dans son élan de parole, mais aussi dans ses gestes. La personne avait déjà commencé à s’éloigner, mais ce n’était pas ce qui l’avait figé, comme on aurait pu le croire. C’était cette silhouette, sa silhouette. Ce n’était pas possible. Pas ici, et surtout pas maintenant de toute manière. Les sourcils du brun s’étaient froncés, sa mâchoire s’était serrée et sa main avait doublé d’étreinte sur la poignée de sa porte. La ressemblance était à s’y méprendre, de dos, mais non, c’était impossible, et puis cette femme était brune, ce ne pouvait pas être elle. Mué dans une analyse à la fois paniquée et curieuse, le brun pencha légèrement la tête comme pour mieux la voir. Il ne distingua que son profil, mais c’était déjà trop. Son pouls avait déjà triplé, il pouvait le sentir battre dans ses tempes et sentir le goût ferreux du sang dans sa bouche. Avant même qu’il ne se décide à faire quelconque conclusion, la jeune femme se retourna et lui fit face. Le corps entier de Zack se crispa et se tétanisa. Il avait lutté un instant pour ne pas que ses jambes ne lâchent. Ses sourcils s’étaient alors arqués et ses yeux avaient flouté sa vision, il avait l’impression qu’on lui enfonçait une lame dans le thorax alors qu’il avait la sensation qu’une boule d’aiguille se logeait dans sa gorge.

« Bonjour, je suis désolée, je n’aurais pas dû me déplacer… Je… J’ai vu votre numéro sur un dossier étudiant et j’avais besoin de parler avec quelqu’un…»

Cette voix. La sienne, il n’y avait plus de place pour le doute, c’était elle. Elle était là… C’était l’instant qu’il avait tant redouté, et il n’arrivait pas à réaliser qu'il était arrivé. Zack lâcha alors la poignée de la porte, abandonnant son dernier appui, et il se redressa tant bien que mal, tentant de ne pas flancher. Il aurait voulu la prendre dans ses bras, la serrer contre lui, comme quand il était gamin, et ce, depuis qu’on lui avait mis ce couffin entre les mains. Sa petite sœur, sa famille, celle qui lui manquait depuis bientôt sept mois. Le brun mourrait d’envie de courir vers elle et de lui dire que tout irait bien, qu’il ne la lâcherait plus, qu’il la protégerait, lui dire « pardon », pardon de ne pas avoir réussi à la protéger quand il le fallait et d’avoir mis si longtemps à la retrouver. Un bref souffle inaudible traversa ses lèvres, un sanglot retenu qui mêlait souffrance et tristesse. Il avait anticipé, s’y était préparé, mais putain qu’est-ce que ça faisait mal. Il pensait déjà avoir souffert en avouant à Nora ce qu’il cachait, mais là, c'était différent. Zoey. C’était elle, mais lui, il n’était plus rien. Elle ne le connaissait plus. Il n’était qu’un inconnu, un psychologue sur un dossier étudiant. C’était si ironique que ça ne faisait qu’accentuer la douleur de ces retrouvailles.

Il devait agir, et prendre un air détaché qu’aurait eu un inconnu face à une personne qui devait l'être tout autant. Facile à dire, mais il en aurait hurlé tellement c’était insurmontable. Par chance, elle n’avait pas encore levé les yeux vers lui, il se contenta alors de passer sa main sur son visage, aidant son expression à revenir à la normale, prenant à contre cœur ce rôle qu’il allait détester au plus haut point : celui de l’étranger.
Sa voix était rauque, mais il se racla rapidement la gorge, il hésita d’abord, n’étant même pas sûr qu’il allait envoyer les bons mots dans le bon ordre :

« Vous avez bien fait. »

Il appuya alors son épaule contre le cadre de la porte et poussa celle-ci pour qu’elle s’ouvre complètement, offrant une entrée à la, dorénavant, brune.

« Si vous avez besoin de parler, ma porte est ouverte. »

Un léger sourire, qu’il puisa au plus profond de lui, transparu sur son visage. Le pire dans tout ça, c’est qu’elle n’avait pas changé, elle n’avait pas la même couleur de cheveux, oui, c’était frappant, mais ce n’était même pas ce que Zack remarquait. Il voyait tout simplement la même silhouette qu’il avait laissée lors de son dernier week-end de visite. Le brun se stoppa là, il serra à nouveau la mâchoire pour stopper sa mémoire, il ne voulait pas continuer à revoir les derniers instants qu’il avait passés avec sa sœur puisqu’il n’aurait pas tenu une seconde de plus avant de s’écrouler littéralement devant elle. Il se répétait en boucle de rester focaliser sur l’instant présent, il ne devait pas laisser transparaître quoi que ce soit. Il évita alors soigneusement le regard de Zoey, ou plutôt, Lucy, comme l’avaient rebaptisé ses géniteurs. Il refusait d’affronter une énième épreuve en croisant les prunelles vertes de sa cadette, qu’il connaissait par cœur.

« Je peux peut-être vous offrir une tasse de café, pour commencer ? Cela n'engage à rien, je vous assure. »

Demanda-t-il, voulant ne la laisser partir pour rien au monde. Son ton était bienveillant, comme il l'avait toujours été avec elle. Il ne pouvait pas faire autrement.
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Dernière édition par Zack T. Rosewood le 07.12.21 0:25, édité 1 fois
Sujet: Re: Pouring out my heart to a stranger • Zack & Lucy   23.10.21 10:27
Lucy Powell
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Pouring out my heart to a stranger
"Vous avez bien fait."

Lucy tenta, vainement, d’elle aussi, se persuader de ces mots. Après tout, l’homme face à elle était psychologue, il devait savoir ce qu’il disait. 

Oui, elle avait bien fait de se déplacer, elle avait un réel besoin de parler avec quelqu’un, de tirer la situation au clair, de comprendre ce qui lui était réellement arrivé. Elle devenait peut-être folle, mais malgré tout, elle voulait des réponses.

Le flot incessant de pensées de Lucy s’arrêta lorsque le psy ouvrit la porte et lança "Si vous avez besoin de parler, ma porte est ouverte."

Bien que stressée, la bienveillance du jeune homme rassura un minimum la brune, qui se décida à sourire, à son tour.

Honnêtement, il n’en fallait pas beaucoup plus à Lucy pour accepter de rentrer chez cet inconnu et lui déballer sa vie -ou du moins ce dont elle se souvenait. Elle était même surprise de ne pas être entrée directement, une fois la porte ouverte.

"Je peux peut-être vous offrir une tasse de café, pour commencer ? Cela n'engage à rien, je vous assure."

Lucy secoua doucement la tête de gauche à droite, un sourire aux lèvres (traducteur de son anxiété, certes, mais quand même présent).

"C’est gentil, merci." Dit-elle alors en entrant, passant devant le jeune homme.

Elle serra fort son sac dans sa main et resta à l’entrée, à quelques pas de la porte, regardant l’intérieur de la maison.

Elle n’observait pas réellement, à vrai dire, elle tentait juste d’occuper le temps -et l’espace- pour ne pas se perdre dans ses pensées et ainsi prendre ses jambes à son cou.

(Petite précision, bien entendu, son état variait d’une seconde à l’autre; l’instant présent elle voulait déballer sa vie, et le moment suivant, elle préférait être partout sauf là, deal with her).

Qu’allait-elle dire ? Comment introduire à un psychologue -et sans passer pour une folle- qu’elle avait des sortes de vision.

"Je m’appelle Lucy, Lucy Powell." Dit-elle, sans vraiment y réfléchir.

A vrai dire, le temps semblait long, à attendre de trouver le courage de parler, ou même de dire quelque chose de personnel.
Elle ne regardait qu’à moitié le jeune homme, ne voulant pas réellement avoir une quelconque réaction qui aurait pu la faire fuir. Il devait sûrement être neutre, c’était dans son corps de métier après tout non ? Ne pas laisser transparaitre ses émotions lorsqu’on lui confiait sa vie, ses péchés, etc ? Alors pourquoi avait-elle peur de le regarder et de voir ses sourcils se lever à l’annonce des visions ou tout autre chose qu’elle pourrait dire.
Elle arrêta de penser un instant et s’efforça de poursuivre, avec d’autres informations peu importantes sur elle.

"Je suis professeur de littérature à l’université."

Simple, efficace mais un peu personnel, du moins c’est ce que Lucy se disait pour se convaincre qu’elle faisait un quelconque effort. Elle secoua légèrement la tête, qui pensait-elle duper ? Les deux pensées contraires venaient de se confronter dans son esprit, elle savait pertinemment ce qu’elle tentait, en vain, de faire. Elle prit alors une grande bouffée d’air, se décida -enfin- à regarder son interlocuteur dans les yeux et annonça ce qu’elle savait être le début de l’aventure avec ce psychologue :

"J’ai eu un accident il y a quelques mois, et je suis incapable de me souvenir de certains passages de ma vie." Dit-elle, aussi bas que possible.

Elle craignait même que ce Monsieur Rosewood lui demande de répéter ce qu’elle avait dit et en toute honnêteté, elle n’était pas sûre d’être capable de le redire.


Dernière édition par Lucy Powell le 11.12.21 15:44, édité 1 fois
Sujet: Re: Pouring out my heart to a stranger • Zack & Lucy   21.11.21 23:13
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@Lucy Powell

Le plus dur n’était pas qu’elle soit là, comme il aurait pu le croire, mais c’était de se confronter au fait qu’elle ne le reconnaissait pas, même pas un léger doute, rien. Zack avait attendu ce moment une bonne centaine de fois, mais jamais il n’aurait imaginé que ce soit si dur de voir sa sœur ne pas le reconnaître. Au fond de lui, même s’il était quelqu’un de plutôt rationnel, il avait espéré qu’en le voyant, elle se souvienne au moins de quelque chose, qu’elle sache qui il était ou qu’elle ressente ne serait-ce qu’une bride d’un lien entre eux. Néant. Un coup qu’il ne s’était pas préparé à recevoir, en même temps, qui le serait ?

Gardant alors toute la contenance dont il pouvait faire preuve, il prit la parole. Étonnement, il arrivait à aligner normalement quelques mots ce qui lui fit reprendre un peu d’aplomb. L’auto-persuasion cognitive était de mise. Alors il fixa le vide entre eux, mimant un regard vers elle alors qu’il se concentrait pour n’observer rien d’autre qu’un point imaginaire devant lui. Il aperçut un sourire qui répondait au sien, mais s’efforça de ne pas le voir, le considérant comme menace pour sa façade de psychologue avenant.

Lui proposant poliment quelque chose à boire, Zack tentait d’être comme on attendait qu’il soit avec n’importe quel patient. Si bien que lorsqu’elle passa devant lui, il retint sa respiration pour ne pas perdre la face. Il referma la porte, se servant de la poignée pour y déverser sa frustration, il la serra jusqu’à entendre à nouveau le son de la voix de la brune derrière lui. Se répétant en boucle de ne pas craquer, il se redressa, puis se tourna à nouveau vers elle en avançant jusque dans la pièce à vivre. Il ne pensa même pas à ouvrir son bureau pour l’accueillir, pour lui ce n’était pas une bonne idée, elle était déjà bien trop stressée pour qu’il la fasse asseoir dans une pièce fermée face à lui, ça la confronterait à cette image de consultation et ce n’était pas ce qu’il voulait… C’était bon signe, il reprenait un raisonnement quelque peu censé et cohérent.

Le brun s’arrêta en voyant qu’elle ne dépassait pas l’entrée, il la regarda alors se présenter. ‘Lucy Powell’ : c’était faux, ça sonnait faux, ce n'était que des conneries. Il inspira en silence et afficha un sourire pour se présenter à son tour, en bonne et due forme, détaché de ce qu’il disait pour paraître enchanté :

« Zack Rosewood. Ravi de vous rencontrer. »

Là, il aurait voulu se gifler lui-même s’il en avait eu l’occasion, mais c’était bon signe, c’était ce qu’il fallait faire. Alors il continua de l’écouter poliment. Professeur… Ça lui convenait si bien. La littérature encore plus. Il ne put s’empêcher de sourire en entendant ça d’ailleurs, même s’il y avait un fond de tristesse dans celui-ci. Son regard transparaissait de la fierté d’imaginer sa petite sœur (oui, qui n’était plus si petite, mais même) dans un amphithéâtre à parler devant des étudiants. Bon, il n’avait jamais beaucoup apprécié ses propres professeurs, mais là, il n’était plus objectif de toute façon, ça devait être la meilleure… Il reprit du sérieux quand les yeux de sa cadette se levèrent vers lui, il serra la mâchoire comme pour faire disparaître quelconques émotions et lui adressa un léger sourire.

Ce qui suivait lui avait fait froncer les sourcils, l’air soucieux, et il ne le cacha pas, bien qu’en plus il pensât à d’autres réactions qui auraient été plus propres à lui s’il en avait eu l’occasion, mais il préféra ranger une note dans son esprit pour lui rappeler de vérifier si la stèle de ses géniteurs était déjà gravée et en place pour gagner du temps s’ils venaient à mourir dans un malencontreux accident purement hasardeux. Sur l’instant, c’était le seul endroit où il aurait aimé les voir, c’était la colère qui parlait et peut-être un peu Ted qu’il pouvait imaginer sourire à l’idée. D’un autre côté, elle savait qui lui manquait des brides de souvenirs et c’était à son avantage… Mais il devait d’abord savoir ce qu’elle, elle ressentait et savait, ou ce qu’on lui avait dit.
Il ne prolongea pas le silence plus que nécessaire et pointa le salon d’une main.

« Venez vous asseoir. Vous n’allez pas tenir plus longtemps si vous restez debout dans le stress dans lequel vous semblez être. »

Il voyait très bien qu'elle n'était pas à l'aise, il la connaissait... Alors il la guida jusqu’à l’un des canapés de la pièce avant d’aller se saisir d’un verre d’eau pour le poser devant elle. Il faisait tout cela en pilote automatique, mais il mourrait d’envie d’entendre tout ce qu’elle voulait lui dire. Zack prit place à son tour, et s’assit en face d’elle, appuyant ses bras sur ses genoux pour joindre les mains devant lui.

« Mettons-nous d’accord, ce n’est pas un interrogatoire, mais une simple conversation. Vous ne dites que ce que vous avez envie de dire et je ne vous forcerai pas à aborder un sujet dont vous n’avez pas envie. Je ne serai pas votre juge ni votre bourreau, je suis simplement là parce que vous avez pensé que je pouvais vous aider, et je le ferais avec plaisir si vous le voulez. »

Il inspira calmement, avant de continuer, aussi bien pour elle que pour lui. Sa voix était calme, posée, placée correctement, et il employait un ton qui lui était propre quand il se voulait rassurant.

« Vous m’avez parlé d’un accident, est-ce que vous vous souvenez de ce qu'il s'est passé, Lucy ? »

Ce prénom avait été amer dans sa propre bouche, mais il faisait l’effort de vouloir retracer ce qui avait été une épreuve pour eux deux. Habituellement, il aurait déjà prit sa Zoo' dans ses bras pour lui dire que tout irait bien et qu'il serait là pour la protéger mais cette fois-là, ses doigts se serrèrent entre eux en imaginant la scène alors qu'il restait immobile.
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Sujet: Re: Pouring out my heart to a stranger • Zack & Lucy   11.12.21 15:49
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« Zack Rosewood. Ravi de vous rencontrer »

« Rosewood » Lucy ouvrit un peu plus grand les yeux, maintenant que ce Zack avait prononcé son nom, ce dernier lui paraissait familier. Pourtant elle le connaissait, puisqu’il était écrit sur le dossier donné aux étudiants. La brune était perplexe, pourquoi ce nom l’interpelait seulement maintenant ? Elle tenta de trouver une explication et s’arrêta sur un fait simple et réel : c’était un nom assez répandu, un peu comme Gomez ou Lopez ou encore Smith.
Elle se dit alors qu’il n’était pas nécessaire d’expliciter sa pensée au jeune homme, de toutes façons, quelle était la probabilité qu’il soit le frère, père, cousin ou autre membre de la famille de quelqu’un qu’elle connaissait ? Selon elle c’était proche de 0 voire 0.

« Venez vous asseoir. Vous n’allez pas tenir plus longtemps si vous restez debout dans le stress dans lequel vous semblez être. »

Lucy fronça les sourcils, apparemment elle n’avait pas réussi à faire illusion comme elle le souhaitait, alors elle décida qu’il ne servait à rien de faire mine d’aller bien. Si elle devait être honnête avec elle-même, de toutes façons si elle était là, c’est qu’elle n’allait pas bien.
Un petit sourire se posa sur les lèvres de la jeune femme à cette pensée.

Elle s’exécuta en lâchant un simple « merci » à l’intention de son interlocuteur.

« Mettons-nous d’accord, ce n’est pas un interrogatoire, mais une simple conversation. Vous ne dites que ce que vous avez envie de dire et je ne vous forcerai pas à aborder un sujet dont vous n’avez pas envie. Je ne serai pas votre juge ni votre bourreau, je suis simplement là parce que vous avez pensé que je pouvais vous aider, et je le ferais avec plaisir si vous le voulez. »

Lorsque Zack annonça cela, Lucy eut une sensation bizarre au plus profond de son estomac. Elle était certaine en regardant ce jeune homme qu’il était réellement sincère et bienveillant.
Depuis qu’elle était arrivée à Santa Barbara elle n’avait connu cela qu’avec une personne, une seule qui avait souhaité l’aider et c’était Thea.
A cette pensée, des choses passées dont elle n’avait aucun souvenir et des heures passées avec Thea, sa vraie seule amie à Santa Barbara, elle dût retenir des larmes qui pointèrent le bout de leur nez.

« Vous m’avez parlé d’un accident, est-ce que vous vous souvenez de ce qu'il s'est passé, Lucy ? »

Lucy plongea son regard dans celui du brun et inspira doucement.

« A vrai dire non, tout ce que je peux vous raconter ne sera que des paroles de mes parents. » Annonça-t-elle avec une voix fébrile. « Et à vrai dire j’ai de plus en plus de mal à les croire, jour après jour j’ai des souvenirs vagues, des sortes de visions qui s’imposent à moi, et rien ne colle avec ce qu’ils me disent. Ils n’ont pas de réelle explication à me donner. »
Si dans un premier temps elle avait repris la parole quasiment en chuchotant, à cet instant la colère montait. Contre eux, contre elle, contre ses souvenirs, les médecins et toutes les personnes qui n’étaient pas là pour elle.

Elle croisa les jambes et fixa un point invisible loin du visage de Zack. De l’extérieur on aurait pu croire à un couple qui faisait face à une crise existentielle.

Plus sa colère montait et plus les larmes arrivaient à ses yeux, malgré tout elle refusait de regarder son interlocuteur, elle ne voulait pas qu’il la prenne pour une folle.

« Je me suis réveillée un beau jour, dans un lit d’hôpital, on m’a dit que j’étais dans un coma depuis 6 mois et que j’avais eu un accident de voiture. » Elle s’arrêta brusquement et fixa Zack, comme s’il pouvait lui apporter une quelconque réponse.

Dans des mouvements brusques elle se leva et souleva son t-shirt, de façon que le psy puisse voir la cicatrice sous ses côtes.

« Je n’ai peut-être aucun souvenir d’avant, mais je ne suis pas bête, apparemment même diplômée et bien que je sois dépassée par la musique d’aujourd’hui parce que je ne me souviens que de celles qui passaient dans les années 2000, je sais utiliser internet. » Elle passa sa main sur la cicatrice. « C’est une cicatrice de balle, pas du bout de verre qui m’aurait apparemment transpercé l’abdomen si l’on écoute mes parents. »

Elle finit par se rasseoir et de nouveau éviter le regard du psychologue. Elle aurait dû s’excuser à ce moment, mais elle avait vraiment juste envie de pleurer et que quelqu’un qu’elle connaissait réellement se manifeste.

« Je veux juste retrouver mes souvenirs, mes proches. Je suis sûre que j’avais quelqu’un avant tout çaa, mais je ne sais pas qui est cette personne, ni même si elle est encore en vie. » Souffla-t-elle.

Une seule larme parcourut son visage et elle s’empressa de l’essuyer avec le dos de la main.
Sujet: Re: Pouring out my heart to a stranger • Zack & Lucy   13.12.21 21:12
Zack T. Rosewood
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pouring out my heart to a stranger.
@Lucy Powell

L’ironie à l’état pur. Zack prenait soin de rassurer sa sœur qui ne le connaissait même plus alors que lui-même était dans un état de nervosité qu’il s’appliquait à dissimuler. Son discours était calme, rassurant, ses mains jointes entre elles s’empêchaient probablement de trembler. Son pouce frottait néanmoins ses phalanges, machinalement, quand il lui demanda de lui expliquer son accident. Il voulait savoir exactement ce qu’on lui avait mis dans le crâne, et il n’allait pas être déçu. À peine avait-elle entamé sa phrase, qu’il entendait déjà le mot ‘parents’. Sa mâchoire s’était serrée aussitôt, ses yeux l’observaient en silence. Le brun ne retint pas un rictus quand il entendit qu’elle doutait de la véracité de la version parentale. Ah. Même en lui effaçant la mémoire, ils n’arrivaient pas à enlever le fait qu’elle se méfiait d’eux. Il aurait même pu avoir un rire moqueur à cet instant, destiner à ses géniteurs, mais il resta de marbre, reprenant son voile fait d’écoute et de sérieux.

Sa Zoey n’était pas loin quand il voyait Lucy pleine de ressentiments au fur et à mesure qu’elle parlait. Il savait qu’elle ne le regardait pas, sans doute trop nerveuse encore, et il plissa doucement les yeux en l’écoutant faire le récit de la partie que lui, ne connaissait pas. Ce réveil à l’hôpital où il aurait dû être… Il aurait sans doute passé les six mois à son chevet, renonçant qu’on le sorte de là, si seulement il avait su. Le pire était que Rosewood père et mère n’avaient rien trouvé de mieux qu’un accident de voiture pour expliquer tout ça, il ne fallait pas leur en demander trop question imagination, mais là… Digne des scénaristes d’une série B.

Un nœud s’était formé dans sa gorge à l’écoute de cet événement, puis il se redressa légèrement quand ses yeux croisèrent à nouveau ceux de sa cadette, affichant une expression encourageante, pour lui montrer qu’elle pouvait continuer sans crainte. Ce qu’elle fit, et Zack fut surpris de la voir se lever soudainement, il posa ses mains sur ses genoux, droit et fixait la cicatrice qu’elle lui montrait. Évidemment que c’était une balle, et même s’il savait la vérité, il savait reconnaître ce genre de blessures pour en avoir déjà vu dans son travail. Le parallèle entre les victimes ensanglantées et sa petite sœur n’était pas quelque chose qu’il aimait visualiser… Au final, heureusement qu’Emilia avait disparu de la circulation sinon il s’en serait probablement chargé lui-même, et y'en avait un qui aurait été ravi.

Rester immobile et ne pas se lever pour la serrer contre lui, lui demandait un effort considérable. Ses poings s’étaient serrés et il la regardait se battre entre tellement d’émotions qu’il aurait voulu juste tout lui dire, mais à part provoquer un choc traumatique, cela n’aurait servi à rien. Zack prit une inspiration, s’apprêtant à parler, mais la voix de Lucy le stoppa net. Il se mordit l’intérieur de la lèvre, baissant à son tour, la tête, un instant. Rester calme, respirer, il fallait qu’il se fasse violence pour ne pas craquer et tout envoyer valser. Quelques secondes passèrent, brèves, où Rosewood se concentrait sur son pouls qu’il sentait battre. Il releva le visage, se racla la gorge doucement et brisa le silence :

« Ecoutez, je ne vais pas prétendre savoir ce que vous traversez, mais perdre quelque chose ou quelqu’un, je sais malheureusement ce que cela fait. Vous êtes loin d’être stupide, vous êtes déjà consciente de ce qui vous manque, il ne vous faut plus qu’un pas pour trouver ce que c’est. »

Zack se leva calmement et s’avança de quelques pas vers elle. Il avait secoué inconsciemment son bras pour faire redescendre son bracelet sur son poignet, habitude qu’il avait prise depuis qu’il l’avait, il ne s’en rendait même plus compte.

« Et je suis prêt à vous aider si vous le souhaitez. »

Il tendit alors ce bras vers elle, non sans appréhension, pour qu'elle serre sa main. Il voulait la toucher. C’était comme s’assurer que tout ça, était réel et qu’il n’allait pas se réveiller encore une fois à moitié tachycarde, au pied de son lit.
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Sujet: Re: Pouring out my heart to a stranger • Zack & Lucy   
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