Mouais. Tu m'en veux ? Tant pis

Il était hors de question qu'elle se laisse juste dorloter et apprivoiser par cette soeur. Ok. Elle adorait Carmen en fait. Elle l'adorait profondément. Beatriz ne pouvait le nier, sa soeur tout comme le reste de sa famille, avait été, a un moment donné de sa vie, un pilier.
Mais maintenant, les choses étaient différentes. Et elle ne savait pas quoi en faire de tout ça. Dans tout son monde de "rebelle", de jeune personne capable de faire tout et rien pour se mettre dans les ennuis, eh bien... Il y avait Carmen qui voulait - enfin, peut-être - devenir sa structure.

Sauf que Beatriz n'avait pas attendu pour faire comprendre son mécontentement. Déjà, elle voulait retourner vers les Hinojosa. Comment ça elle était insupportable et ils ne pouvaient plus la controler ? Elle s'en fichait. Ce jour là, sa tenue n'avait rien d'une "femme". En fait, elle se rapprochait plus d'un homme, ou juste d'une personne sans manière.
Mais accepter l'idée de ne pas être "femme" ne lui venait clairement pas à l'esprit.
Et pourtant, cela aurait pu être encore plus preuve de rébellion.

Pour le reste, Beatriz avait donc déjà fait une bêtise. Ou même une connerie, si on voulait être plus proche de ce qu'elle avait fait. Clairement, voler un bijou dans un magasin, ça n'avait rien de choupinou et pardonnable. En fait, ça lui valu de finir dans le bureau de la sécurité du magasin, puis au poste où on lui annonça qu'elle attendrait sa soeur pour qu'ils puissent savoir quoi faire.
Bea avait haussé les épaules.

Au pire, hm... Elle commençait à avoir l'habitude. Même si en fait non. Même si elle n'aimait pas ça. Même si elle avait peur un jour de faire la connerie de trop. Même si elle savait qu'elle allait décevoir sa soeur. Mais après tout, elle s'imagina que celle-ci la renverrait au pire, seulement vers leur famille. Et pour le reste...
Elle serra les poings, dans son pull trop grand, volé, lui aussi - mais pas ce jour là -.
Elle ne voulait pas voir Carmen.

KoalaVolant

( Mouais. Tu m'en veux ? Tant pis. )

Tu es bien surprise quand, pendant ton cours, tu vois le numéro du commissariat s’afficher sur ton portable. Ton coeur s’est tout de suite emballé en s’imaginant le pire. Tu t’excuses auprès du prof avant de filer dans le couloir. Tu ne te dis pas du tout que ça peut être Beatriz, tu penses peut-être que c’était un cambriolage. Et au final, quand l’officier te demandes si tu es la responsable légale de Beatriz Hinojosa, sans rien ajouter d’autre, la peur ne fait qu’augmenter. Une agression ? Un accident ? Tes parents te l’ont confié et tu n’étais même pas capable de la protéger ! Mais l’officier annonce qu’elle est là pour du vol à l’étalage. Le sentiment de peur est remplacé par celui de la colère… Ou plus de la déception… Tu ne sais pas vraiment. Tu te dis que Bea est jeune et qu’elle fait des expériences, comme n’importe quel ado, mais quelques part, tu te dis qu’il n’y a pas que ça. Toi aussi tu en fais des conneries, mais tu n’as jamais rien fait d’illégal ! Pour le coup, tu ne te rends pas de suite au commissariat, tu retournes à ton cours, attendant sa fin. Tu te dis que ça ne lui fera pas de mal d’attendre un petit peu dans la cellule. Tu te dis même que ça serait pas mal qu’il y ai un problème, mais rien de trop grave, pour que ça lui remue les puces et qu’elle se rend compte de la situation dans laquelle elle s’est mise. C’est une heure et demie plus tard que tu arrives au commissariat. Tu échanges avec l’officier qui t’explique ce qui s’est passé. Heureusement pour Beatriz, le bijoutier n’a pas voulu porter plainte. Si vous aviez eu un procès, ça aurait été catastrophique, n’ayant pas du tout assez d’argent pour se le permettre, mais jamais tu n’aurais laissé Bea être en prison. Tu signes les papiers et ils vont chercher ta soeur. Tu attends dans le hall pendant ce temps, cherchant à ce que tu vas dire, mais quand tu la vois enfin, tu finis par la prendre dans tes bras.

"Tu sais que j’ai eu la peur de ma vie quand le commissariat à appelé pour toi !"

Tu te recules, tu as envie de lui faire des réflexions, mais tu doutes qu’elle doit se sentir un peu mal alors tu pousses un soupir.

"Sortons d’ici, on va aller manger quelque part pour pouvoir discuter de tout ça…"

Tu n’as pas envie de commencer à lui prendre la tête dans le hall du commissariat. Tu veux en échanger calmement quand vous vous serez posées.

( Pando )

Mouais. Tu m'en veux ? Tant pis

Elle ne sembla pas venir et quelque part Beatriz en était bien contente ! Elle ne voulait pas voir Carmen. Elle avait trop l'habitude que ses parents lui fassent des discours de trois plombes sur pourquoi donc que Jésus est malheureux si elle continue. Que l'enfer s'ouvrira sous ses pieds, et que c'est désolant.
Beatriz savait que Carmen ne réagirait pas tout à fait comme ça, mais à défaut, elle savait qu'elle ne s'en sortirait pas avec un petit câlin en mode "ma pauvre chérie tu as fait une grosse bêtise". Les mains dans ses poches elle regardait le sol, et écoutait discuter les gens autour d'elle. Il y avait de tout ici. C'était différent du Vénézuela. Les lois aussi, étaient différentes. La sécurité pareil. Beatriz aurait préféré ne pas être là quand même.

Soudain, un policier appelle Beatriz et lui somme de venir. Elle émet un long soupir, et grommelle. Et voilà, ça allait commencer.
Après, elle serait à nouveau libre, elle pourrait courir à nouveau après ce qu'elle voulait, et voler ce qu'elle voulait. Enfin non. Elle allait devoir apprendre la différence de la sécurité pour parvenir à voler sans être ennuyé. Et pour cela, ça ne serait pas si facile.

C'est l'air décontracté et crâneur, que Beatriz arrive devant sa soeur. Sa soeur semble toujours si propre sur elle et parfaite. Et elle l'entend lui dire qu'elle a eut la peur de sa vie.
Quelque part, Beatriz n'aime pas qu'on lui dise ça. Ce n'est pas si ennuyant que "tu vas aller en enfer", mais c'est plus blessant.
Parce que quoiqu'elle dise, elle...Ne voulait pas faire de mal à sa soeur. Détournant le regard, ne le mettant pas sur Carmen, elle hausse les épaules.

- Bah tu vas devoir t'y habituer, rétorqua-t-elle sans vergogne

Pourtant ce ton si amer, elle ne le tient que pour faire illusion. D'autres mots, d'autres phrases, des choses plus sereines, lui viennent en tête, et elle ne veux pas les dire.

- ...M'okay.... J'veux de la malbouffe.

C'est presque de la provocation. Parce que quelque part, normalement c'est Carmen qui cuisinait, et cuisinait très bien même. Depuis que Beatriz était arrivée chez elle, elle sentait que ses papilles s'éclataient à chaque repas.
Mais elle n'avait pas envie de le dire. Pas envie de le faire sentir.
Et parfois, même elle ignorait pourquoi elle préférait se mettre dans de pareils ennuis plutôt que de se laisser à la joie et à la simplicité.
Quoique la joie, elle la ressentait quand même quand l'adrénaline venait.

Elle préféra sortir vite du commissariat, et lâcha avec la même amertume que précédemment :

- T'étais pas obligé de venir, tu sais

Elle disait ça presque aussi avec un air arrogant du genre "je m'en sortais très bien toute seule". Mais ce n'était pas vrai.

KoalaVolant

( Mouais. Tu m'en veux ? Tant pis. )

TLa réponse de ta soeur te fend le coeur. Tu t’es vraiment inquiétée pour elle et c’est comme ça qu’elle le prend ? Tu n’attends pas qu’elle se sente coupable, mais tu aurais espéré qu’elle se serait un peu remise en question. Alors c’est ça qu’elle cherchait ? A vous blesser ? Tes parents ne t’avaient pas dit qu’il était aussi difficile de prendre en charge un ado. Tu finis par pousser un petit soupir, ravalant ce sentiment qui t’écrase le coeur et tu vas à sa suite.

"Le dinner ça te va ? Je bosse ce soir, comme ça on peut passer un peu de temps ensemble avant que je commence mon service ?"

Tu fais un petit clin d’oeil avant de reprendre.

"Comme ça tu peux manger à l’oeil sans rien payer."

Tu espères que faire un peu d’humour arrivera à détendre la situation. Même si tu veux discuter sérieusement avec elle, tu n’as pas envie de lui faire un sermon qui la fera encore plus fuir. Comment faisaient tes parents ? Beatriz te dit que tu n’étais pas obligée de venir. Tu la regardes surprise.

"Bien sûr que si ! Je n’allais pas te laisser toute la nuit dans une cellule."

Tu as vu bien trop de films pour savoir que ça pouvait être dangereux de laisser une jeune adolescente seule pendant une nuit entière en cellule. Peut-être que tu es un peu parano, mais en ce qui concerne ta soeur, tu le seras toujours. Tu tentes un contact avec ta soeur, lui prenant la main

"Tu sais, tout ce que je veux, c’est que tu te sentes bien ici. Si quelque chose ne va pas, tu peux m’en parler."

Tu ne t’attends pas à ce qu’elle te dise tout, tout de suite, mais tu espères qu’elle va comprendre que tu es à son écoute et que tu ne vas pas lui faire une leçon de morale.

( Pando )

Dernière édition par Beatriz Hinojosa le 06.07.20 17:16, édité 1 fois

Mouais. Tu m'en veux ? Tant pis

Quelque part, Bea était presque déçue que sa soeur doive travailler ensuite. Elle, elle voulait passer du temps avec Carmen, même si elle ne l'avouerait certainement jamais. Alors à l'entendre parler du fait que de toute évidence, elle comptait reprendre son service... Mais bon, elle la verrait quand même, et même si ce n'était pas de la malbouffe, Carmen marquait un point sur le fait que Beatriz pourrait manger comme elle voudrait. Plus ou moins.
Elle se détendit légèrement alors, cette enfant rebelle qui s'exprimait toujours trop fort pour se faire entendre.

Beatriz haussa les épaules pour l'histoire de la cellule. Au pire, tant pis, c'était elle qui avait cherché non ? Elle avait commis un vol, donc bon. Même si quelque part, elle savait qu'elle devrait répliquer un truc du genre "ha ouais, je suis trop bien pour la cellule", elle savait quelque part que non.
Dans son esprit d'adolescente, il y avait tant de choses qui tournait en rond, qu'elle préféra serrer juste ses manches, comme pour les tirer pour cacher ses mains.

Elle grimaça quand Carmen prit sa main, mais pour simplement faire son ado gnognon.
Sa soeur sembla parler avec douceur, mais Beatriz détourna le regard. Elle ne voulait pas de ça non plus. Non, en fait, c'était exactement ce qu'elle voulait. De l'attention. C'était aussi pour ça, et pour l'adrénaline, qu'elle faisait tout ça.

- ...Ouais ouais, je sais.

Mais elle se sentait gênée. Elle ne voulait pas être le bébé de la famille. La fille dont il faut s'occuper. Elle l'avait été durant tellement d'années. Tellement d'années que maintenant, elle voulait exister par elle même, sans avoir besoin de personne. D'où tout ce qu'elle faisait.

- On y va ? J'ai faim.

Elle préférait faire celle qui n'aimait pas ce genre de preuve d'amour, elle faisait celle qui s'en fichait. Beatriz se sentait mal à l'aise, et lâcha la main de sa soeur pour prendre de l'avance. Plus elle avancerait vite, plus elle saurait reprendre de la "dignité".
Enfonçant ses mains dans ses poches, elle se laissa aller au restaurant.

[si tu veux on peux ellipser jusqu'au restaurant =D]

KoalaVolant

( Mouais. Tu m'en veux ? Tant pis. )

Tu sais bien qu’avec tes quelques mots, tu n’allais pas changer le monde, mais tu aurais espérer une autre réaction venant de Bea. Tu es déçue et tu fais des efforts pour le cacher. Tu ne sais pas ce que tu attendais, mais tu as ce sentiment qu’elle s’en fiche de ce que tu peux penser et ça te blesse. Peut-être qu’elle ne l’a pas compris ? Ou elle pense que c’est des paroles en l’air ? Ou alors, ce n’est peut-être pas le moment pour en parler ? Tu lui en parleras peut-être, quand vous serez au calme chez toi.

"Allons-y…"

Vous prenez la direction du métro et vous arrivez un quart d’heure plus tard au Dinner. Tu regardes ta montre, tu as encore un peu de temps avant de commencer ton service. Tu salues tes collègues rapidement avant d’inviter ta soeur à s’asseoir à une table.

"Qu’est-ce que tu veux manger ? Le Chicken Burger est excellent."

Tu lui offres un sourire, voulant lui montrer que tu ne veux pas lui faire la morale et que tu veux simplement discuter avec elle. Tu te dis que tu peux peut-être commencer par une conversation basique pour réussir à dévier doucement sur ce qui t’intéresse. A savoir, pourquoi elle a ce besoin de voler.

"Ton arrivée au lycée se passe bien ? Ce n’est pas trop compliquée d’arriver dans un nouvel endroit alors que l’année se termine bientôt ?"

Peut-être que ta soeur va faire une remarque à ce propos, ça serait normal. A vrai dire, tu avais été un peu étonnée de savoir que tes parents t’ont confié aussi vite ta soeur. Tu pensais qu’ils attendraient au moins la fin de l’année scolaire. Enfin, tu as souvent du mal à leur refuser quand ils demandent quelque chose. Sur ce point, tu aimerais ressembler un peu plus à Beatriz. Tu aimerais avoir plus de caractère pour savoir dire non. Tu es beaucoup trop gentille et parfois, tu te laisses un peu trop marcher dessus.

"Si tu veux, le week-end prochain, on peut aussi prendre du temps ensemble pour décorer ta chambre."

Tu as envie que Beatriz se sente chez elle.

( Pando )

Mouais. Tu m'en veux ? Tant pis

Beatriz remarqua le changement de comportement de sa soeur. Elle vit bien, qu'elle ne semblait pas avoir bien pris sa réaction. Mais c'était trop tard pour se rattraper, et elle préféra l'accompagner au Dinner, en passant par le métro. Dans le métro, elle s'imagina un instant ce qu'elle pourrait faire en parkour, dans les rues qu'elle avait vu. En même temps, elle repensait à ce policier qui semblait mécontent de son comportement, et d'elle, qui s'était sentie presque plus oppressée qu'elle ne le voulait bien.
Cela aussi, elle n'en parlerait pas réellement.
La jeune personne entra dans le restaurant avec Carmen, et observa les dit collègues que sa soeur saluait. Elle n'était encore jamais venue...Donc elle découvrait.
C'était un endroit plutôt sympathique, au premier abord. Cela la détendit presque un peu. Beatriz se laissa être posée à une table, et consulta le menu.
Il y avait de quoi se remplir l'estomac. Et quelque part, ça faisait aussi office de malbouffe.

- ...Je vais prendre un Bacon CheeseBurger, fini-t-elle par simplement annoncer.

De toute évidence, le Chicken Burger pouvait être tentant, que le Bacon semblait être encore meilleur.
Maintenant que la commande était faite, Beatriz imaginait qu'elles allaient devoir discuter.
Depuis que l'adolescente était arrivée à un moment crucial de sa vie - la grosse crise quoi -, elle ne savait plus comment réagir avec sa famille, ni avec le reste du monde.

Mais elle se mit à l'aise, s'avachissant quelque peu sur sa chaise, tandis que Carmen la questionnait. Elle ne causa pas de ce qu'il s'était passé, du vol, des bijoux. Non, le sujet était au lycée, et Beatriz ne savait pas trop quoi dire. Elle savait que l'année ne se finirait pas bien pour elle, mais elle n'avait pas encore pris la peine de l'admettre.

- Oui, ça se passe bien, lâcha-t-elle alors simplement, avant de hausser les épaules: et ça va, c'est pas compliqué.

Elle mentait. Elle avait déjà commencé à sécher, et il y avait des cours si différent d'ordinaire...
Mais Carmen essayait d'être cette soeur présente pour elle. Continuant sur le fait qu'elles pouvaient décorer la chambre ensemble.
Beatriz fit une petite moue.
Combien de temps cela durerait ? Qu'elle serait si gentille ? Un jour, elle en aurait marre aussi d'elle, et alors, que se passerait-il ?

- Ouais on verra... Pour la déco, je préfère le faire toute seule. Je connais mes goûts, pas toi.

C'était de la pure provocation.
Les goûts de la Beatriz adolescente n'avaient pas tant changé de celle enfant. Il y avait des différences, mais toujours des choses en commun. Comme sa passion pour les coquillages. Ou le orange.
Croisant les bras, Beatriz avait hâte que la nourriture arrive. Elle ne savait pas comment se faire à la situation.

KoalaVolant

( Mouais. Tu m'en veux ? Tant pis. )

Tu souris à ta soeur, mais celui-ci se fane quand tu vois qu’elle n’écoute pas ton conseil. Bien sûr, elle fait comme elle veut, mais tu es quand même un peu déçue. Tu commences à te dire qu’elle fait ça seulement pour t’embêter… Et tu te détestes pour penser une telle chose. Il faut que tu ais confiance en elle. Tu sais que l’adolescence est une période compliquée et ce n’est pas en voyant ta soeur comme un mauvais objet qu’elle ira mieux.

"Ok, moi je vais prendre le Chicken Burger alors ! Et si tu veux goûter n’hésite pas à le demander."

Tu fais un signe à un de tes collègues qui vient prendre votre commande. Tu lui offres un sourire à Beatriz, espérant qu'elle se détende un petit peu. Tu ne l’as pas encore vu sourire depuis son arrivée à Santa Barbara et tu trouves cela vraiment triste. Quand vous étiez petites, tu te souviens que Bea était le genre d’enfant à sourire de toutes ses dents, avec certaines manquantes, la petite souris étant passée par là. Mais Beatriz a grandi et maintenant elle est au lycée. Elle te dit que ça se passe bien. Tu es soulagée, tu ne te rends pas compte qu’elle ment. Tu veux continuer à discuter avec ta soeur, mais c’est assez difficile, étant donné que les réponses qu’elle te donne sont brèves et sèches. Comme celle pour la décoration par exemple. Tu es même assez blessée par sa réponse.

"Je vois… Je voulais surtout te conseiller des magasins, mais si tu veux le faire seule d’accord…"

Tu baisses la tête, tu n’as pas envie que ta soeur qu’elle t’as blessée. Tu prends une inspiration avant de reprendre.

"Mais je serai ravie de découvrir tes goûts, je suis sûre qu’on peut s’en trouver en commun..."

Tu réfléchis, tu aimerais bien aborder la question du vol, mais tu ne sais pas comment faire, tu n’as jamais eu à gérer des ados avant. Tu as presque envie de t’éclipser dans les toilettes pour faire une recherche sur ton portable.

( Pando )