[Carmen] L'art est comme la nature, toujours beau !

Elle graphe Barbie ! Mais elle ne peint pas sur la vitrine de sa boutique pour une fois. Cette boutique qu’elle a depuis quelques mois à peine et dont elle est très fière. Pas de patron pour l’emmerder, pour lui dire quoi faire, pour lui dire de sourire et d’être aimable avec le client, même le plus con du monde. Si elle le veut, Barbie, elle peut lui dire d’aller voir ailleurs au client. Elle se fiche pas mal de perdre ce bonhomme venu faire un tour dans sa boutique histoire de l’emmerder un peu juste avant la fermeture. Et qui n’achètera rien au vue de son style et de ce qu’elle peut vendre ! Sa boutique est trop atypique pour que n’importe qui ai envie d’acheter. Elle aime dégoter de vieux machin et les retaper pour leur offrir une seconde vie en les vendant. Que ce soit ce petit sac ou cette paire de chaussures, dans sa boutique, tout est de la réccup ! Elle aime ça la belle. Et beaucoup lui trouve un style vestimentaire un peu étrange. Toi aussi, sans doute, tu le penserais ! Mais elle resterait la petite sœur qui tu aimes de tout ton coeur. Mais aujourd’hui, comment tu la verrais ta petite Barbie. À faire ce dessin à la bombe, sur un mur où elle n’a pas le droit. Enfin, c’est un mur qui est là pour ça, non ? Enfin pour elle, tous les murs blancs sont là pour ça. Elle, elle ne se prive pas du plaisir de mettre un peu de couleur quand elle en a envie. Et comme elle a refait le dessin sur sa vitrine la veille, elle n’avait aucune envie de l’effacer. Car elle en est fière et elle a bien envie de le garder un peu. Et sur sa vitrine, personne ne lui dira jamais rien ! Elle devrait porter plainte contre elle-même, ce serait dingue tout de même. Bien que Barbie, elle soit assez dingue pour faire cela si on l’y mettait au défi !

Elle se fait passer pour une artiste sur le campus. Elle salue les gens comme si elle les connaissait. Barbie, elle est comme ça. Et son graphe, elle le fait comme si il s’agissait d’un projet artistique pour un cours. Un cours qu’elle ne suit pas n’étant pas étudiante. Mais elle aime bien s’inviter par ici. Quand elle vient sur le campus, elle aime l’ambiance qu’elle y trouve. Elle se demande qu’elle genre d’étudiante elle serait devenue si elle avait poursuivit ses études. L’aurais-tu poussé à poursuivre ses études ou bien à suivre son coeur ? Comme elle l’a fait. Elle a tout plaqué pour avoir cette liberté. Barbie n’a plus envie d’avoir des chaînes. Elle guette, voir si un vigile passe par là, car elle se doute bien qu’elle n’a pas le droit d’être là sans avoir une autorisation. Ce qu’elle n’a pas, bien évidement ! Elle commence à faire un premier dessin au feutre, pour avoir le squelette de ce qu’elle va réaliser. Si elle se fait prendre, elle devra partir en courant pour éviter les soucis. Quoi que, elle s’en fiche un peu. Puis à force, elle se laisse prendre par l’euphorie et oublie de surveiller ses arrières.

Elle est à fond Barbie. Elle en oublie de rester sur ses gardes. Elle ne voit pas cette silhouette s’arrêter et l’observer. Si elle avait été sur ses gardes, elle l’aurait vue cette jeune femme. Elle l’aurait remarqué se poser non loin derrière elle. Et si tu avais été là, toi tu aurais put faire le guet pour elle, et du coup la prévenir que les ennuies allaient peut être arriver et qu’elle ferait mieux de s’arrêter avant de se faire prendre. Mais Barbie est captivée par son dessin. Elle s’est déjà fait prendre pour avoir faire un graffiti sur la vitrine de son magasin. Elle a dû prouver que la boutique était la sienne et qu’il n’y avait aucun risque qu’une plainte soit posée contre elle pour dégradation. Ce serait bien fou de porter plainte contre elle-même ! Mais là, elle n’est pas sur la vitrine de sa boutique ! Alors elle sursaute et regarde cette personne qui l’interpelle. Besoin d’aide ? Oups…
« Hum, non pas vraiment… Enfin, je vais avoir des problèmes ? »
Elle termine à peine de poser sa question que la demoiselle qui vient de la surprendre ramasse une bombe que Barbie a laissé au sol le temps de faire le brouillon au feutre de son dessin. Elle arque un sourcil. Toi aussi tu aurais été surprit par la jeune fille. Un sourire se dessine sur le visage de Barbie, elle l’aime déjà ! Elle vient à quelques centimètres de la belle.
« Tout doux la belle, ton enthousiasme fait plaisir à voir mais avant de passer à la bombe, prends plutôt ce feutre pour terminer le squelette du dessin qui sera notre base ! »
Elle lui tend un feutre avec un sourire franc et amusé ! Elle ne s’attendait vraiment pas à celle-là. Elle se serait plutôt imaginé avoir des soucis pour taguer un mur sur le campus. Mais Barbie aime bien être surprise ! S’écartant de quelques pas sur le côté, elle laisse le passage libre pour sa nouvelle complice.
« C’est à toi de jouer ! Ajoutes ta touche à toi sur le dessin. Et surtout, lâche toi, il n’y a pas d’erreur à faire ! »
Barbie est curieuse de voir le style de la belle demoiselle qui vient de la rejoindre. C’est bien la première fois qu’elle a quelqu’un avec qui dessiner. C’est nouveau pour elle et elle aime bien ça. Elle a envie d’en apprendre plus sur complice d’un jour. Peut être bien qu’elle pourrait devenir plus qu’une complice passagère.
« Alors, étudiante ici ? Ou bien de passage pour jouer les délinquante ? »
Et si jamais elles devaient se faire prendre toutes les deux ? Barbie commence déjà à réfléchir pour les sortir de là toutes les deux. Si la belle est étudiante, si elle a sa carte d’étudiante sur elle, ce sera facile ! Deux étudiantes en art, travaillant sur un projet pour un cours, comme elle songeait le faire au tout début. Sauf qu’elle, elle n’a pas de carte étudiante. Donc difficile de convaincre sans cela, mais Barbie sait y faire pour retourner les cerveaux, alors elle trouvera une solution, même si la demoiselle est tout comme elle, non étudiante. La laissant terminer le dessin, elle aime bien voir naître ce mélange de deux styles, deux mondes ! Barbie attrape une bombe, maintenant elles vont pouvoir passer aux choses sérieuses !
« Quand tu fais une peinture à la bombe, la première erreur qui est faite, c’est d’approcher la bombe trop prêt du mur ! Il ne faut surtout pas, sauf si tu veux donner un effet bavant au dessin ! Il faut se mettre à une vingtaine de quinzaine de centimètres et pour les détails, tu t’aides d’un morceau de carton pour bloquer la peinture ! Regardes, comme ça ! »
Barbie lui montre, Barbie se prend pour un professeur et elle s’en amuse. Pour une fois qu’elle apprend quelque chose à quelqu’un.

Barbie rit avec la belle qui vient de débarquer dans sa vie, l’air de rien. Elle, faire peur ? Loin de là. Et même si il s’agissait d’un policier, Barbie n’aurait pas eu peur. Car elle s’amuse de ses bêtises. Et elle réussit toujours à s’en sortir avec adresse. Manipulatrice dans l’âme, elle sait comment faire pour ne pas avoir de problèmes. Mais bon, ce n’est qu’un dessin sur un mur, elle n’est pas en train de repeindre le mur avec le sang de quelqu’un qu’elle serait en train d’assassiner. En serait-elle capable ? Par rage, ou par vengeance, pour se défendre, peut être, mais pas de sang froid ! Elle sourit à la belle.
« Une belle sauterelle comme toi ? Certainement pas ! Mais tu pourrais me dénoncer ou faire partie des surveillants et il me semble que je n’ai pas bien le droit d’être là. Donc si tu pouvais garder le secret, je t’en remercie ! »
Barbie se rassure bien vite, enfin si elle a put être angoissé un tiers de seconde. La jeunette semble être étudiante et semble même vouloir s’engager à peindre avec elle. Son enthousiasme amuse beaucoup la blonde aux cheveux colorés. Elle pourrait même se reconnaître en elle. Mais au niveau de l’art, Barbie aime faire les choses bien. Du moins, quand elle fait quelque chose de travailler comme c’est le cas là. Car elle peut tout aussi bien s’emporter, prendre les pots de peinture, plonger ses mains dedans et balancer la couleur sur les murs. Faire quelque chose de complètement abstrait. Oui, ça lui arrive quand elle a besoin de se vider la tête. l’art est un bon défouloir !

Elle prend le feutre que Barbie lui donne. Elle lui laisse sa chance, elle est curieuse de voir ce que le mélange de deux styles peut donner. Elle est curieuse de voir ce que la petite a dans le ventre. Enfin elle parle de petite, car elle s’imagine qu’elle est plus jeunette. Mais au niveau de la taille, Barbie n’est pas bien plus grande. Elle recule d’un pas, de deux pas. Elle regarde d’un peu plus loin le travail de sa complice. Et elle aime bien. Même si elle, elle a l’habitude de faire des choses plutôt simple, bien souvent des silhouettes stylisées. Elle n’aurait pas pensé ajouter des arabesques ou autres formes comme elle peut le faire. Alors elle sourit. Elle revient aux côtés de la petite qui lui dit être étudiante en art.
« Et qu’est-ce que vous apprenez en art ? »
Elle demande cela par curiosité. Elle se demande bien comment on peut apprendre l’art aux gens sachant que l’art est propre à chacun. Barbie le voit ainsi. Peut être que ça aurait put lui plaire d’apprendre l’art. Enfin elle se serait peut être sentie frustrée de ne pas pouvoir s’exprimer comme elle le souhaite. Brimée de ne pas pouvoir faire comme elle en avait envie. C’est bien la raison pour laquelle elle a plaqué ses études, sa mère. Qu’elle est partie à l’autre bout du pays sans un sous en poche, fonctionnant en faisant du stop. Barbie est un esprit trop libre.

Elle s’amuse de lui apprendre à utiliser la bombe. Elle l’observe avec fierté. Fière de voir qu’elle aussi, malgré qu’elle n’ai aucun diplôme, elle peut apprendre des choses aux gens. Fière de voir la petite étudiante en art être heureuse de l’écouter et d’apprendre, de suivre ses conseils. Oui, Barbie est fière !
« C’est ça, tu te débrouilles bien !  On sent bien l’artiste ! Et dis moi, tu n’es pas d’ici toi, tu le tiens d’où ton accent ? »
Barbie est curieuse et surtout, elle rêve de voyage. Alors elle a envie de rêver à s’imaginer d’où la belle peut tenir son accent. Un pays chaud. Un pays qui se trouve sur l’hémisphère sud des Amériques. Pourquoi pas colombienne ou brésilienne ! Ce doit être un sacré dépaysement pour elle !